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100% CSP : "Si je peux, je ne quitterais jamais la France !", dans l'intimité du coach Massimo Cancellieri

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Dans 100% CSP, nous nous intéressons à Massimo Cancellieri. Pas à l'entraineur de Limoges mais à l'homme. Une plongée dans l'intimité du coach italien.

Massimo Cancellieri passe le plus clair de son temps dans son petit bureau du Palais des sports de Beaublanc Massimo Cancellieri passe le plus clair de son temps dans son petit bureau du Palais des sports de Beaublanc
Massimo Cancellieri passe le plus clair de son temps dans son petit bureau du Palais des sports de Beaublanc © Radio France - Jérôme Ostermann

Une fois qu'il pose sa casquette d'entraineur, qui est vraiment Massimo Cancellieri ? Le coach du Limoges CSP a 49 ans. Un Italien né à Teramo, une ville de 53 000 habitants dans les Abbruzes. Celui qu'on appelle "Canch" en Italie a grandit avec l'idée d'en partir le plus tôt possible. Car il n'aime pas les petites villes où les gens se contentent souvent de ce qu'ils ont. 

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Une seule idée en tête, quitter sa petite ville natale

Alors à 18 ans, ce fils unique a quitté sa région natale pour Rome, la capitale, pour ses études et assouvir sa passion pour le basket mais pas en tant que joueur. "J'ai joué au basket dès 9 ans mais j'étais un terrible joueur. J'ai donc arrêté de jouer pour commencer à coacher. J'ai un immense respect pour le basket donc je ne veux pas parler de moi comme d'un joueur de basket. Je pense être meilleur coach que joueur, mais le basket a toujours été une passion."

Massimo a endossé le rôle d'entraineur, comme son oncle avant lui. Un métier qui l'a amené à Milan où il a exercé comme assistant dès 2013 à l'Olimpia Milano avant de se lancer comme entraineur principal, en 2e division italienne en 2019 à Ravenne, une ville d'Émilie-Romagne évoluant en seconde division. Il a ensuite posé ses valises cet été en France à Limoges.  

J'ai toujours besoin de bouger"

Pour l'heure, il ne se voit pas retourner dans son pays. Le coach italien souhaite aujourd'hui s'installer durablement en France : "Si je peux, je ne quitterais jamais la France. Maintenant, je la préfère à l'Italie. J'aime mon pays mais je crois que j'en ai vu assez. Je veux connaitre une autre culture, comprendre comment y vivre. J'aime beaucoup ça."

Comme le montre son parcours, Massimo Cancellieri est un adepte du changement : "Au bout de 2 ou 3 ans, j'ai toujours besoin de bouger. J'ai tout le temps besoin de me renouveler. Je n'aime pas rester toujours au même niveau."  

Massimo Cancellieri est du genre à souvent changer d'avis

À l'entendre, tout peut changer à tout moment : "Je change souvent d'avis. Je ne crois pas que ce soit parce que je ne suis pas sûr de moi, c'est le contraire ! J'ai beaucoup de confiance en moi donc je peux changer d'avis et je n'ai pas besoin d'avoir des habitudes. Je suis à la recherche permanente de nouvelles choses , la seule chose que je ne changerai pas, c'est ma femme !"

Teramo et Limoges ont un point commun"

Sa famille, sa femme et leur fille de 4 ans, s'est bien adaptée à sa nouvelle vie à Limoges. Une donnée importante pour Massimo Cancellieri : "C'est très important qu'elles vivent bien et honnêtement, c'est ce qu'elles me disent, elles sont très heureuses de cette expérience. C'est de loin la seule chose qui me rend relax ! Le reste, non."  

Plus de viande ni de poisson pour Massimo 

Massimo Cancellieri, capable de s'enfiler 10 cafés par jour, à un plat préféré : le Melanzana à la Permigiana, sortes de lasagnes à l'aubergine. Mais il n'est pas vraiment intéressé par la nourriture, d'ailleurs, il ne mange plus de viande ni de poisson : "J'ai mangé de tout dans ma vie. Il y a un point commun entre Teramo et Limoges : on y mange toutes les parties de l'animal. Foie, estomac, les couilles aussi. Maintenant, j'ai fais le tour. Je ne suis pas très fan de la nourriture. Je mange parce qu'il le faut. J'aime beaucoup de choses mais la nourriture n'est pas ma priorité."

"Dans la vie, je ne suis pas fou comme pendant les matchs"

Un régime sans viande ni poisson qui n'empêche pas le coach italien d'être très énergique sur son banc. En dehors, l'Italien est plus calme mais il n'est pas du genre à rester les bras croisés : "Je ne deviens pas fou comme pendant les matchs, mais je préfère aller à grande vitesse. Je préfère ça plutôt que vivre lentement. Tout au long de ma vie, je n'ai jamais été le gars qui va dans son canapé pour se relaxer. J'ai besoin d'aller quelque part ou de faire quelque chose. Je préfère rester actif."

Une vie à mille à l'heure avec beaucoup d'autres passions que le basket : les BD, les gros chiens (il a un dog argentin), les voyages ou encore la musique. Ses groupes préférés sont Nirvana ou encore les Smashing Pumpkins. En gros, tout ce qui vient du Seattle des années 90. Mais, en ce moment, il n'a pas le temps pour tout ça. Tout son temps, il le consacre au basket et au Limoges CSP.

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