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Basket - 100% CSP : Crawford Palmer :"J'aime mon équipe, j'aime mon coach, j'aime mon club"

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Le directeur sportif du Limoges CSP Crawford Palmer, qui va quitter le club en fin de saison, dresse un 1er bilan alors que le CSP est 6e au moment de la coupure hivernale. Il se projette aussi sur 2022 et les axes de progression avant d'évoquer son départ.

Le directeur sportif du Limoges CSP Crawford Palmer se confie après le dernier match de l'année 2021 Le directeur sportif du Limoges CSP Crawford Palmer se confie après le dernier match de l'année 2021
Le directeur sportif du Limoges CSP Crawford Palmer se confie après le dernier match de l'année 2021 © Radio France - Jérôme Ostermann

Dans 100% CSP, le directeur sportif Crawford Palmer revient sur le début de saison de Limoges. Alors qu'il est poussé vers la sortie et qu'il quittera le club en fin de saison, il semble vouloir défendre son bilan et celui de l'équipe. Avant de se projeter vers 2022. Entretien. 

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En janvier, il restera 3 matchs à jouer pour boucler la phase aller. Mais au moment de la coupure de fin d'année, le CSP est 6e du championnat de France Elite de basket. Quel bilan tirez-vous Crawford Palmer ?

On ne peut-être que satisfait du travail de l'entraineur et des joueurs après un début de saison assez difficile avec beaucoup de blessures et de changements de joueurs. J'avais dit que cette équipe ne serait prête qu'en décembre voir janvier. Là, on voit qu'il y a une âme. Que techniquement et tactiquement, on arrive à trouver des solutions. On a une équipe atypique dans un championnat où beaucoup d'équipes jouent de la même façon. C'était voulu. On avait plusieurs solutions dans la construction de l'équipe. Je pense que c'est un choix fort même si cela a été discuté à l'époque voir encore aujourd'hui. Mais on sait tous que c'est à travers les résultats qu'on juge une équipe. On montre qu'on est capable de rivaliser avec de très bonnes équipes. On a encore des périodes d'instabilité comme à Orléans qui était le 1er vrai non match qu'on a fait, mais cela peut arriver. Surtout qu'on était privé de Nicolas Lang et que Gerry Blakes venait de réintégrer le groupe. Mais cela reste une défaite. Tout ça pour dire que la saison va être longue. On va voir comment cela va se passer avec le Covid. Jusque là, on a réussi à bien gérer ce coté là aussi. Pour l'instant, on est dans notre ordre de marche. J'aurais presque préféré qu'il n'y ai pas de coupure mais je sais que notre staff et nos joueurs ont bien besoin de couper parce que nous, on est là tous les jours (il insiste). On est là tous les jours. Les soirs de match, le coach et les assistants sont déjà sur le prochain. Ils se couchent à 2h ou 3 du matin. Le lendemain, même un dimanche, ils sont là à 9h ou même avant pour continuer à bosser. Donc ils ont besoin de couper. Mais honnêtement, je suis fier de l'équipe et du staff. Tout le travail qui est fait autour. A nous de rester solides. On a fait quelques gros coups mais on voit que tout le monde peut battre tout le monde. Le travail est fait mais il faut continuer.

Les mecs sont quand même soudés ce qui est très important pour construire une âme

Qu'est-ce qui peut encore être amélioré ?

Je pense qu'on a des joueurs qui vont continuer à progresser. On a des jeunes joueurs voir des joueurs jeunes à ce niveau d'expérience. On nous a reprochés d'avoir beaucoup de joueurs médiocres. Ces joueurs "médiocres" sont en progression. Et ça nous donne beaucoup d'options. Le coach peut pianoter avec son banc et ça met de la pression. Il y a de la concurrence. Mais les mecs sont quand même soudés ce qui est très important pour construire une âme et je pense qu'on commence à en construire une. 

C'est un joueur qui a des qualités mais il n'a pas eu le travail que les autres ont eu pendant 3 mois

A Villeurbanne, Gerry Blakes n'a pas été bon que ce soit en défense ou en attaque. Après le match, l'entraineur a dit que c'était de sa faute car il a décidé de le mettre sur la feuille de match à la dernière minute. Malgré cela, n'êtes vous pas en droit d'attendre plus d'un joueur comme lui ?

Mi septembre, avant qu'il se blesse, Gerry n'était pas le joueur qu'on voit maintenant. Il a arrêté 3 mois. Et en revenant, il n'a plus sa place. Quelqu'un (Massinburg) est arrivé à sa place et est performant. Donc je pense qu'il se met la pression. Et il n'est pas encore à 100%. Il n'a pas encore l'explosivité qu'il avait avant. Il n'a pas la latéralité qu'il avait avant. Il a encore besoin de temps mais il est dans une situation compliquée car il ne sait pas d'une semaine sur l'autre s'il va jouer ou pas. On a décidé de manager comme ça avec Massimo, que ce soit pour lui, pour Pinkins ou Spencer. S'ils sont choisis pour jouer, ils doivent être performants. Mais Gerry, c'était seulement son 2e match depuis presque 4 mois. C'est un joueur qui a des qualités mais il n'a pas eu le travail que les autres ont eu pendant 3 mois. Pour comprendre les schémas et la nécessité que la balle bouge pour qu'on soit performant. Parce qu'on a justement pas de joueur comme lui. Il a un jeu qui peut-être individualiste mais c'est ce dont on a besoin sans que cela perturbe le travail de l'équipe. Il n'a pas encore trouvé cet équilibre. Il faut qu'il le trouve. On lui fait confiance. C'est un bon gars. Il continue à bosser. On lui a demandé de se focaliser un peu plus sur la réhabilitation de son genou pour être vraiment à 100%. Il s'y colle. Mais à l'ASVEL, il y avait de bons joueurs en face. On peut lui pardonner certaines choses, d'autant qu'on a gagné le match. 

Je ferai mon maximum jusqu'au bout

Nos confrères du Populaire du Centre ont annoncé que vous alliez quitter le club. Il semblerait que ce soit la propriétaire Céline Forte qui ai décidé de vous pousser vers la sortie. Que pouvez-vous nous dire ?

Ils souhaitent une autre orientation. Une restructuration est prévue. Ils souhaitent une autre façon de travailler. Mais on a trouvé un accord. C'est un accord commun. Je pense qu'il faut pouvoir travailler avec la confiance de ses dirigeants. Je suis aussi là grâce à Céline Forte. Je suis très fier d'appartenir à ce club. J'aime mon équipe. J'aime mon coach. J'aime mon club. Je serai là jusqu'en fin de saison et je ferai mon maximum jusqu'au bout. 

Mais quel est le rapport entre la restructuration juridique du club qui concerne l'administratif, et la direction sportive ?  

Il faut poser cette question aux décideurs. 

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