Basket - Jeep Élite : Levallois piège encore l'Élan Béarnais (68-66)
Dans un match où ils n'ont que peu mené au score, les basketteurs palois sont pourtant passés tout près d'une victoire. Leur 2e place est désormais à la merci de Nanterre.

Le Palais des Sports Marcel Cerdan a sans doute frémi quand, à l'entame du 4e quart-temps, l'Élan a pris les devants alors que les Béarnais n'avaient plus mené depuis la 6e minute de ce match. Seulement, par manque de constance et aussi à cause d'une certaine logique, la victoire a fui l'Élan Béarnais battu 68-66. Après celle à la Leaders Cup, c'est la deuxième défaite de la saison face à l'équipe de Fred Fauthoux pour les Palois.
Adresse en détresse
Deux choses ont principalement pénalisé l'Élan sur le parquet de Levallois : une adresse famélique à trois points une bonne partie du match (4/22 au total, 18%) et un manque de promptitude sous son cercle pour venir prendre les rebonds. Alors Levallois s'est servi avec au total 14 rebonds offensifs pour les Metropolitans.
Alors l'Élan s'est reposé sur un Vitalis Chikoko omniprésent et très solide dans la peinture (24 points, 11 rebonds, 3 passes décisives) pour se maintenir à flot, s'appuyant aussi sur un bon Digué Diawara d'entrée, puis plus tard sur les bons relais d'AJ Pacher. À l'inverse il a fallu attendre le 3e quart temps pour voir CJ Harris se réveiller, et la 35e minute de ce match pour voir le premier et seul panier réussi par Mickey McConnell (1/6 à 2pts, 0/3 à 3pts), par ailleurs auteur de 7 rebonds et 5 passes décisives.
L'Élan Béarnais a eu les possessions sur la fin de match pour revenir, mais n'a pas réussi à score un seul point dans les quatre dernières minutes. Deux coups de sifflets dans les tous derniers instants – 3 secondes dans la raquette contre Vitalis Chikoko puis une possession rendue à Levallois même si le ballon semble avoir été touché par un francilien – laisseront pas mal de regrets aux Béarnais.
Depuis l'enchaînement 1e et 2e journée, l'Élan Béarnais n'a plus perdu deux matchs consécutifs en championnat, la réception de Gravelines-Dunkerque samedi 6 avril devra le confirmer.