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Elite (J6) – Prolongations fatales pour l’Élan Béarnais (110-114)
Des regrets, il y en aura pour l’Élan Béarnais, pour ses supporters comme pour les joueurs et le staff après cette défaite contre Boulogne-Levallois. Les Béarnais s’inclinent après deux prolongations et un sacré match, 110-114.

Un match quasiment plein pour un Élan Béarnais à meilleure mine sur le parquet du Palais des sports, ce dimanche après-midi, pour la 6e journée du championnat. Face à un co-leader encore invaincu, les hommes de Laurent Vila ont montré les crocs et parfois même dominé les débats face à Boulogne-Levallois. Mais après une égalité à l’issue du temps réglementaire, une première prolongation où l’Élan a encore tenu le coup, une dernière passe dans le vide de Ronald Moore a précipité la défaite dans les dernières secondes de la seconde prolongation.
De Jong taille patron
Des regrets donc pour l’équipe, son staff et ses supporters, mais aussi un visage rempli d’envie et de rage pour maintenir la pression contre un co-leader parfois vacillant. Si Boulogne-Levallois part plus fort, l’Élan Béarnais trouve petit à petit la carburation et la consistance qui lui ont fait défaut lors des dernières prestations. Le premier quart tombe dans l'escarcelle des Béarnais, 27-23.
Un deuxième quart-temps moins maîtrisé laisse à l'équipe de Fred Fauthoux de la marge de manœuvre pour revenir (18-24, et 45-47 à la mi-temps). Comme en première période, l'Élan va retrouver de l'adresse et une bonne défense pour empocher le 3e quart-temps et prendre les commandes (28-20, 73-67). Mais les Metropolitans vont mieux finir dans le sillage d'un Briante Weber intenable pour finalement aller en prolongation sur le score de 92-92.
Et l'Élan a craqué...
Dans la première prolongation, comme en fin de 4e quart-temps, l'Élan est en panne d'adresse, mais Boulogne-Levallois manque, comme en fin de quatrième quart-temps, la balle de match au terme des dix premières minutes d'extra-time (98-98). Les Béarnais comptent jusqu'à cinq points de retard lors d'une deuxième prolongation étouffante, avant le dénouement cruel précipité par la passe pour personne de Ronald Moore, symbole malgré lui des 19 ballons laissés encore en route par les Vert et Blanc. L’Élan Béarnais s’incline 114 à 110.
La défaite est cruelle. Mais la qualité de la rencontre, les 31 points de Nicolas De Jong ou encore les 16 rebonds offensifs laissent augurer de meilleurs jours dans le futur, et pourquoi pas Strasbourg samedi prochain, avant l’heure du Clasico.