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Ils racontent 2020 : Mehdy Mary, entraineur du Limoges CSP :"j'ai commencé par le Mont Blanc"

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En cette fin 2020, différentes personnalités du Limousin nous racontent leur année marquée par la crise sanitaire. Aujourd'hui, la parole est donnée à Mehdy Mary, l'entraineur du Limoges CSP.

Mehdy Mary revient pour nous sur cette incroyable année 2020 (photo d'illustration) Mehdy Mary revient pour nous sur cette incroyable année 2020 (photo d'illustration)
Mehdy Mary revient pour nous sur cette incroyable année 2020 (photo d'illustration) © Maxppp - Thomas JOUHANNAUD

En cette période de fin d'année, nous donnons la parole à différentes personnalités du Limousin. Pour qu'elles nous racontent comment elles ont vécu cette année si particulière et ce qu'elles en gardent. Aujourd'hui, c'est au tout de l'entraineur du Limoges CSP  Mehdy Mary pour qui 2020 est sa toute première année comme entraîneur d'une équipe de JeepELITE.

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J'aurai cette histoire là, cette guerre là à raconter plus tard

Mehdy Mary, que retenez-vous de cette année 2020 ?

Une année incroyablement particulière ! Evidemment le volet professionnel avec cette saison coupée au mois de mars alors que nous étions plutôt en pleine bourre avec le Limoges CSP. Avec plein de résultats positifs et avec une plutôt bonne cohésion. Une longue période à rester à la maison, le confinement, travailler à distance. Une forme de nouveauté. De difficulté aussi parce que ce n'est jamais simple de vivre des moments comme ça. Nous serons prêts pour les prochains même si on n'espère pas en vivre. Après, évidemment la reprise avec cette espérance comme on a tous eu. De se dire qu'on va pouvoir vivre malgré ou avec la Covid. Sauf que ça n'a vraisemblablement pas été le cas. Donc encore des modifications, des ajustements. On dit sans cesse que pour un entraineur, l'adaptabilité est une compétence cruciale. Je le confirme ! Ce que je retiens, c'est aussi la nécessité de se recentrer sur des choses essentielles parce que sinon, tout bouge vite. Sinon on peut vite être déstabilisé. Ma grand-mère me racontait la guerre. Je ne là vît pas et je n'espère pas là vivre mais j'aurai cette histoire là, cette guerre là à raconter plus tard.

Vivre le moment présent comme il est et non comme on aimerait qu'il soit

Est-ce que vous vous dites que vous n'avez pas beaucoup de chance pour votre première année en tant qu'entraineur de JeepELITE ?

C'est un tel honneur et une telle fierté d'être entraineur du Limoges CSP mais en même temps je me dis qu'il faut faire avec. C'est un contexte incroyable mais il n'y a pas de raison de se morfondre en se demandant comment se serait terminée la saison dernière s'il n'y avait pas eu la Covid. Je pense très bien parce que nous étions lancés. Nous avions trouvé un bon équilibre. Sauf que je ne peux pas mettre ça en avant. Il faut vivre le moment présent comme il est et non comme on aimerait qu'il soit. C'est ce que je me dis sans cesse. Est-ce que c'est délicat ? Evidemment parce que lorsqu'on a une première expérience en JeepELITE et qui plus est dans un club comme le Limoges CSP, on a envie que ça se passe bien. Et ça se passe bien ! Globalement, si on prend du recul, de la distance, même ce que nous faisons cette saison, c'est très bien ! On a plutôt de la satisfaction. Maintenant, je sais qu'entraineur de haut niveau, c'est particulier. Au CSP, il parait un peu plus. Entraineur de haut-niveau, au CSP et avec la Covid, j'ai commencé par le Mont-Blanc ! 

Je me languis du premier match à Beaublanc avec 5 500 personnes dans la salle

Que peut-on vous souhaiter pour 2021 ?

Je me languis du premier match à Beaublanc avec 5 500 personnes dans la salle. Avec du bruit. Comme on aime le basket à Limoges. Je me languis vraiment de ça. On joue des matches à huis clos, on fait avec. Mais ce moment là, je suis heureux de l'imaginer et j'espère le vivre bientôt. Beaublanc rempli à ras bord pour un gros match du Limoges CSP à la maison. 

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