La nouvelle éco : "Pas d'épée de Damoclès" au dessus du club de volley de Saint-Jean-d'Illac
Au-delà d'une saison sportive plutôt réussie en Ligue B où elle a été à deux doigts d'atteindre le dernier carré, l'ASI Volley a finalement traversé sans trop de dégâts jusqu'ici la crise du Covid.
Le projet, lancé cet été, d'accéder dans les trois ans à la Ligue A, l'élite du volley français, tient toujours. Financièrement, "la situation est correcte" assure le président Stéphane Hassoun.
Malgré une saison blanche en termes d'événements et d'accueil du public, l'ASI Volley a pu compter sur les allègements de charge et les compensations de billetterie sachant que l'arrêt prématuré du championnat la saison dernière lui avait déjà permis quelques économies sur la masse salariale.
Le budget va augmenter
Le club a d'ailleurs maintenu ses projets de structuration. Les nouveaux postes de chargé de communication et de chargé de développement du partenariat vont être pérennisés. Et l'attaquant Hugo Moulinier, tout frais retraité, a été embauché comme manageur.
Comme beaucoup, l'ASI Volley a dû s'adapter, se réinventer pour maintenir le lien avec ses supporters et ses partenaires. "On est sorti de notre zone de confort, explique Stéphane Hassoun. Certes le public n'était pas là dans les tribunes mais on avait une moyenne de 500 à 600 personnes qui regardaient les matchs que l'on produisait et diffusait. Nos partenaires étaient quelque part presque plus lisibles sur le média télé que dans la salle. On a su tirer profit de cette période difficile en proposant de nouvelles choses à nos partenaires, une nouvelle manière de communiquer. Les efforts qu'on leur a présenté ont été payants puisque eux ont cru en ce qu'on mettait en place."
Stéphane Hassoun : "On est sorti de notre zone de confort"
Le budget qui avoisinait les 700 000 euros va grimper pour se situer entre 750 et 900 000 euros. "On est soutenu, on n'a pas d'épée de Damoclès au dessus de la tête" explique un président convaincu que le club sortira renforcé de cette épreuve.