Metz-Handball à 60 minutes d'un titre historique

Après un match plein et intense (victoire de Metz 35-31), dimanche dernier au Danemark, les dragonnes doivent remettre le couvert pour la finale retour. Mais elles pourront pour ça compter sur leur précieuse avance. 4 buts, pour des joueuses qui n'ont jamais perdu aux Arènes, cette année en EHF.

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"Le jeu plutôt que l'enjeu !"

Premier enseignement : il ne faut pas se laisser gagner par la pression. C'est en jouant relâchées que les dragonnes sont les meilleures. On a pu le constater, la semaine dernière, lors du voyage en car vers le Danemark. Les joueuses sont restées détendues jusqu'au dernier moment. Pour le résultat que l'on sait. Mais évidemment, ce dimanche, l'enjeu est tel qu'il n'est pas exclu que la pression prenne le dessus. Charge dans ce cas aux cadres de l'équipe, comme Nina Kanto, de faire redescendre la température. "Il ne faut pas que l'enjeu prenne le pas sur le jeu ", répète constamment la capitaine messine.

Deuxième enseignement : il n'y a plus d'effet de surprise. L'entrée en jeu d'Anastasya Pidpalova lors du match aller a complètement déstabilisé les Danoises, qui n'avaient pas dû compter sur elle, tant son temps de jeu est habituellement limité. Résultat, l'Ukrainienne a planté 5 buts et a fait un bien fou à la base arrière messine. Autant d'éléments qui n'auront plus cours ce dimanche.

Attention aux remontées de balles

Troisième enseignement : le repli a été particulièrement travaillé cette semaine par l'encadrement messin. Les remontées de balles danoises ont particulièrement pesé dans le grand nombre de buts encaissés par les dragonnes. Conséquence, Jean Pietrala et Sandor Rac, les deux coaches messins, ont fortement appuyé sur ce point toute cette semaine. Autre axe de travail : l'interruption des relations. Et notamment celle de la demi-centre Kristiansen avec la pivot Mette Gravholt. À elles deux, elles représentent 9 buts sur la finale aller, c'est dire.

Quatrième enseignement : il faudra compter sur le public. Toutes les joueuses en conviennent : l'ambiance de championnat n'a rien à voir avec celle de la coupe d'Europe. Les Arènes vont afficher complet ce dimanche ; une tribune supplémentaire a même été installée pour l'occasion. Une présence porteuse pour les dragonnes, et forcément un peu déstabilisante pour les adversaires.

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