Rugby : le BO sauvé des eaux, ça sent le roussi pour l'US Dax
Le Biarritz Olympique sauvé en Pro D2. On semble en effet sérieusement s’orienter vers un maintien du club basque en 2è division dans la mesure où mercredi soir les principaux actionnaires du club jusque-là en opposition totale sont parvenus à un accord.

Les 2 millions 400.000 euros exigés par la Ligue pour valider le maintien seraient dores et déjà réunis. Conséquence pour l’US Dax : cela sent de plus en plus le roussi.
Quand on réalise un chiffre d’affaires de 3 milliards d’euros par an on a les reins a priori assez solides pour valider un engagement à hauteur de 3 millions. C’est donc le chèque que vont signer Louis-Vincent Gave et Jean-Baptiste Aldigé, les deux futurs patrons du Biarritz Olympique. Les associés, dit "les hongkongais", leurs sociétés sont installées en Chine, financiers internationaux, l’ont donc emporté dans cette lutte pour le pouvoir qui s’éternisait et avait valu au BO d’être reléguée en Fédérale Une par le contrôleur financier de la Ligue de rugby, la DNACG.

Les historiques du club rassemblés derrière Serge Blanco et Nicolas Brusque, omnipotents, la ville et les associations de supporters, ont finalement obtenu ce qu’ils désireraient. Le retrait du clan Ledoux qui détenait comme son concurrent 26% des parts du club. Épilogue à une crise qui durait depuis de semaines et menaçait le BO d’une relégation peu reluisante.

Trois millions vont être injectés immédiatement, mais on sait la capacité à apporter de l’argent frais par l’ensemble des partenaires du Biarritz Olympique rassurés par l’épilogue. Ce qui non seulement libère le club des griffes de la DNACG mais permet même de jeter une base sérieuse sur le futur budget du BO. Reste le fond : le club basque depuis des années trichait sur sa réalité financière. N’avait jamais été sanctionné. Et risque d’être interdit de recrutement. Reste la forme : la très vraisemblable requalification du BO en Pro D2 condamne l’US Dax à la Fédérale Une. Le bonheur des uns faisant toujours le malheur des autres.