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Volley-ball - Evreux | Marie-Sophie Nadeau : "Aller au bout des play-off ? On sait qu'on peut le faire"
Qualifiées pour les play-off grâce à une victoire écrasante lors de la dernière journée du championnat Elite, les panthères abordent cette nouvelle phase de la saison avec beaucoup de détermination. Premier match ce samedi, à Florange (20h), l'un des favoris pour la montée.

C'est par un gros morceau que les panthères d'Évreux démarrent les play-off d'accession à la Ligue A féminine. En effet, les Mosellanes de Florange ont terminé en tête de la poule B, à l'issue du championnat, avec treize succès pour seulement une défaite. Vainqueur à huit reprises, battu six fois, l'EVB a quant à lui fini troisième du groupe A. Au vu des résultats, c'est donc le costume d'outsider qu'enfilent Marie-Sophie Nadeau et ses partenaires. Seulement, pas question de faire de la figuration. L'heure est venue de tout donner et de confirmer la montée en puissance de l'équipe, entrevue sur la phase retour, pour les Ébroïciennes.
Entretien avec Marie-Sophie Nadeau
BQ : Quel adjectif pour qualifier l'état d'esprit du groupe au moment d'aborder les play-off ?
MSN : On aborde les plays-off de façon très combattante, nous sommes très focus à l'entraînement. On sait très bien que notre saison est allée en dents de scie. On sait ce qu'on fait de bien, sans toutefois se voiler la face. Ce sont des gros matchs qui arrivent. Nous sommes très concentrées, très combatives. Confiantes, aussi, car on sait que si on fait bien notre travail, on y arrivera.
BQ : Le dernier match vous a-t-il redonné de la confiance ?
MSN : Oui, il nous a redonné de la confiance et montré ce de quoi on était capables. Mais ce qu'on retient, surtout, c'est que sur les deux derniers mois, on n'a perdu qu'un seul match. C'est plutôt cette suite d'événements qui nous donne de la confiance. En tant qu'équipe, on est devenues plus matures, notamment parce que sur janvier et décembre, qui correspond à une moitié de saison, un seul match a été perdu, et en cinq sets. On a d'ailleurs combattu jusqu'au dernier moment. On retient aussi le match avant Clamart, à la maison, contre Calais. Nous étions menées (0-2). Normalement, au volley-ball, quand tu est menée sur ce score, tu te dis que c'est fini. Et pourtant, nous sommes revenues et nous l'avons emporté. Voilà pourquoi gagner à Clamart lors de la dernière journée (0-3), ça fait évidemment plaisir, mais c'était juste la cerise sur le gâteau du travail acheminé jusque-là.
BQ : Avez-vous déjà participé à des play-off d'accession ?
MSN : J'en ai déjà disputé cinq, au Canada, quand j'étudiais à l'Université de Montréal. Nous nous sommes hissées trois fois sur cinq aux championnats canadiens. Et ensuite, tu as encore des play-off pour accéder à la finale. Les play-off, c'est un sentiment que je connais. Et mon plus beau souvenir restera ma dernière année. Nous étions favorites pour gagner le championnat provincial du Québec, mais nous ne l'étions plus du tout lors des championnats canadiens. On a pourtant gagné la médaille de bronze contre l'Université de Toronto, à l'issue d'un grand match, en cinq sets. Il restera à tout jamais l'un de mes plus beaux souvenirs de play-off.
BQ : Cela prouve que lors des play-off, tout est possible ?
MSN : Bien sûr ! J'y crois et j'essaie du mieux que je peux de faire passer le message à mes partenaires. Mais je crois que nous sommes toutes d'accord sur le fait qu'on peut le faire. En play-off, c'est un nouveau championnat. Toutes les équipes sont à zéro point. On recommence et nous sommes toutes égales. Notre saison n'est pas allée comme on l'aurait voulu, mais on a prouvé que nous faisions de mieux en mieux. C'est avec cette mentalité qu'on part et qu'on travaille.
BQ : Peut-il y avoir un effet de surprise, dans la mesure où vous n'êtes sans doute pas l'équipe la plus attendue sur ces play-off ?
MSN : Ce qui est certain, c'est que je ne crois pas que les adversaires nous attendent particulièrement. La seule raison pour laquelle on peut être attendue, c'est parce qu'on était en première division, qu'on est descendue et qu'on joue la remontée. A part ça, je ne crois pas que nous soyons une équipe dont les autres se méfient.
BQ : En play-off, y-a-t-il un "effet coupe", même si ce ne sont pas des matchs à élimination directe ?
MSN : Bien sûr. Chaque match compte énormément. Il y a une sorte d'urgence à faire les points le plus vite possible. Tu ne peux plus te dire que tu peux avoir un début tranquille et que tu vas te refaire plus tard, comme sur le premier championnat. Maintenant, chaque match compte comme si c'était un match sans retour. C'est comme ça que je le vis, et je crois que c'est comme ça que tout le monde devrait l'aborder.
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