Boucles de la Mayenne : depuis 4 ans, ce couple d'Évron fait partie des bénévoles signaleurs sur la course
Plus que quelques jours avant le début la 46e édition des Boucles de la Mayenne. Les organisateurs de la course peuvent compter sur 950 signaleurs cette année, dont Maurice et Chantal Desgrouas. Ce couple d'Évron fait partie de l'équipe de bénévoles des Boucles depuis quatre ans.
La 46e édition des Boucles de la Mayenne débute ce jeudi 27 mai. Le parcours de la course a été revu cette année : les cyclistes partiront du Genest-Saint-Isle le 27 mai et franchiront la ligne d'arrivée de la quatrième et dernière étape à Laval, le 31 mai. Les organisateurs des Boucles peuvent compter sur plus de 950 signaleurs cette année, dont Maurice et Chantal Desgrouas. Ce couple d'Evron fait partie de l'équipe de bénévoles de la course depuis 4 ans.
"Dès qu'il y a quelque chose à faire, on est partants"
Maurice Desgrouas le reconnaît, sans détour et avec le sourire : "Le vélo, c'est pas mon dada". S'il a accepté d'être signaleur sur les Boucles de la Mayenne, c'est parce qu'il aime donner de son temps. "Nous, _on est une famille de bénévoles_. On fait du bénévolat depuis depuis 40 ans et dès qu'il y a quelque chose à faire, on y va. On est partants tout de suite", affirme cet habitant d'Évron de 69 ans.
Avec la crise sanitaire, cela fait plus d'un an que Maurice Desgrouas ne fait pas de bénévolat. Ce sexagénaire a hâte de retrouver son poste de signaleur qu'il prend très au sérieux. "Bien suivre la course, être sérieux de ce qu'on fait, surveiller les gens qui essayent de forcer le passage quand les vélos arrivent. Il faut être bien exigeant", souligne le bénévole d'Évron.
Dès fois, des automobilistes ne sont pas trop sympas, ils veulent absolument prendre la route en contre-sens et c'est strictement interdit. Il faut être très ferme.
Maurice Desgrouas, signaleur sur les Boucles
Les signaleurs ne sont pas à l'abri de spectateurs bien alcoolisés : c'est déjà arrivé à Laval lors du traditionnel prologue du jeudi soir. "On se trouve devant une maison : il fait tellement chaud l'après midi que le soir, des gens ne tiennent plus debout, alors ils vont sur le circuit pendant que les vélos arrivent. On a dû faire appel aux gendarmes pour mettre un peu d'ordre", retrace Maurice Desgrouas. Sa femme, Chantal, ne se laisse pas faire non plus sur la route. Elle se positionne jamais très loin de Maurice, au cas où elle ait besoin d'aide. "On profite du spectacle en même temps. Il y a les spectateurs qui sont à côté de vous et on discute avec tout le monde", décrit la bénévole de 68 ans.
Les deux signaleurs sont prêts pour le début des Boucles de la Mayenne : une chaise chacun et une bonne paire de chaussures car Chantal et Maurice vont rester presque 4 heures sur le bord de la route ce vendredi après-midi à Évron. De même à Laval, pour la quatrième et dernière étape de la course, où ils seront également signaleurs.