Passer au contenu

Le média
de la vie locale

Publicité
Logo France Bleu

Un berrichon fait découvrir le Tour de France au plus près des coureurs

Par

Julian Alaphilippe et William Bonnet sont les deux cyclistes berrichons dans le peloton. Mais sur le Tour de France 2019, il y a d'autres berrichons. Nicolas Dubois fait office de pilote pour faire vivre la course au plus près pour des invités parfois prestigieux.

La caravane du Tour de France de passage à Gelos ce vendredi matin avant la 13e étape
La caravane du Tour de France de passage à Gelos ce vendredi matin avant la 13e étape © Radio France - Mathias Kern

C'est son 22e Tour de France en tant que pilote et pourtant, Nicolas Dubois ne se lasse pas. Le champion de France amateur de cyclisme en 1989 se dit "addict au Tour de France". Sa mission est simple : conduire une voiture avec trois invités à bord, souvent les salariés d'un sponsor de la Grande Boucle. Il les amène au plus près de la course, leur explique les stratégies choisies par les équipes, participe aussi à des rencontres avec des cyclistes du peloton.

Publicité
Logo France Bleu

"Ce sont des moments privilégiés. C'est tout l'attrait de ce sport qui permet une proximité entre le public et l'athlète", reconnaît Nicolas Dubois. Sa voiture se situe à peine 100 mètres devant le peloton. Et parfois derrière les coureurs échappés. Il peut alors tout suivre de la course. 

C'est une communion avec les coureurs. C'est la magie du Tour de France"

L'édition 2019 est encore plus passionnante avec l'aventure de Julian Alaphilippe. Maillot jaune à six jours de l'arrivée sur les Champs-Élysées, le cycliste berrichon donne une dimension supplémentaire. "Un Français maillot jaune, c'est exceptionnel. On vibre pour lui, on est tous derrière lui. Il lui sera difficile de garder le maillot dans la haute montagne, mais c'est que du bonus. Pourvu que ça dure !", se réjouit Nicolas Dubois.

Une expérience incroyable à vivre, au plus près des coureurs

Au bout de quinze étapes, il a déjà avalé 2 500 kilomètres de route. Certes, l'effort n'est pas le même qu'à vélo. Mais la journée de repos lundi 22 juillet a permis de recharger les batteries. "Ça nous fait vibrer mais c'est aussi parfois stressant. Parfois, le public n'a pas le bon comportement", souligne Nicolas Dubois. "On doit permettre aux coureurs de courir normalement, sans les gêner. Le maître mot, c'est la sécurité", conclut-il.

Publicité
Logo France Bleu