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À L'ÉCOLE DE l'AJA - Un suivi médical de haut niveau

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ÉPISODE 9 - France Bleu Auxerre vous fait découvrir l'envers du décor du prestigieux centre de formation de l'AJA. Dans cet épisode, gros plan sur le suivi médical mis en place pour accompagner les 63 apprentis footballeurs vers le professionnalisme, des moyens techniques et humains de haut-niveau.

Le docteur Pleux voit trois ou quatre jeunes par jour
Le docteur Pleux voit trois ou quatre jeunes par jour © Radio France - Bruno Blanzat

Il est midi tapante. Le docteur Pleux pousse à peine la porte de son cabinet, situé au rez-de-chaussée du centre de formation, que quatre jeunes patientent pour consulter. Le premier se plaint du genou, qui lui fait mal "depuis (son) dernier match"

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Un autre adolescent, visiblement loin de la grande forme, souffre de "crampes au ventre". Après un rapide examen clinique, le docteur Pleux fouille dans son étagère "Alors, on va mettre un peu de Spasfon..." C'est en fait une pharmacie. "C'est très utile, cela permet d'avoir accès aux médicaments directement. Quand il y a des épidémies ou des problèmes, cela évite de passer par la pharmacie. On peut soigner de suite."

"C'est surtout pour avoir un contrôle et qu'il n'y ait pas de problème de dopage avec un produit interdit" - Docteur Pleux

Trois, quatre jeunes passent en moyenne, au quotidien, consulter le médecin du centre de formation, présent chaque midi. "__Cela va du traumatisme, tout ce qui est blessure, à des petits trucs. Ca peut être des gastros, des rhumes, des problèmes de vision. Il y a de tout. C'est surtout pour, d'un point de vue médical, avoir un contrôle et qu'il n'y ait pas de problème de dopage avec un produit interdit."

"C'est un luxe" - Tavio Kouakou, 18 ans

Pour Tavio Kouakou, 18 ans, ce suivi médical, "c'est un luxe"
Pour Tavio Kouakou, 18 ans, ce suivi médical, "c'est un luxe" © Radio France - Bruno Blanzat

Le docteur Cédric Pleux rempli ensuite un logiciel, où chaque consultation est détaillée. Un logiciel que peuvent consulter les entraîneurs du centre de formation et ainsi être au courant de "l'actualité médicale" de leurs joueurs. Les jeunes, qui vivent un ou deux étages au-dessus du secteur médical, dans le grand bâtiment de l'académie, sont autonomes et consultent dès que nécessaire. 

"__C'est clairement un avantage" reconnaît Tavio Kouakou, 18 ans. "Par exemple, si on prend un coup (à l'entrainement), pas besoin d'aller prendre rendez-vous chez le docteur à 30 minutes d'ici. On va voir le docteur ou le kiné. On fait quelques soins. En une demi-journée, c'est déjà fait. Cela soulage. On n'en prend pas forcément conscience quand on est ici mais c'est un luxe."

Un docteur, deux kinés, suivi médical pointu, examens en rafale

Pas besoin de carte vitale, ni de règlement. Le docteur est salarié de l'AJA. L'académie auxerroise compte aussi deux kinés. Le suivi médical y est très pointu. "Il y a des prises de sang deux fois par an. Un électrocardiogramme une fois par an. Minimum un examen médical. En général, on en fait deux pas an énumère Cédric Pleux_. "Et on a une écho cœur avant 25 ans et une épreuve d'effort. Et_ on a rajouté tout ce qui est test ophtalmologiste et surveillance bilan dentaire__."

"Ce sont des appareils utilisés à l'INSEP, par des athlètes de niveau olympique" - François Darras, l'un des kinés

Les jeunes ajaïstes bénéficient de bains froids, d'un jacuzzi et d'une piscine de réathlétisation
Les jeunes ajaïstes bénéficient de bains froids, d'un jacuzzi et d'une piscine de réathlétisation © Radio France - Bruno Blanzat

Le poids et la masse grasse de chaque joueur sont mesurés deux fois par semaine. Et ce n'est pas tout. "On a a un appareil, le Z Métrix, de mesures anthropométriques" explique François Darras, l'un des kinésithérapeutes. 

"Il nous donne différentes données. Les indices de masses grasse, de masse musculaire. C'est assez pointus. Ce sont des appareils utilisés à l'INSEP, par des athlètes de niveau olympique. On a aussi des mesures sur les tapis avec des appareils pour nous donner les temps d'appuis au sol, les asymétries dans la coordination et puis des tests musculaires."

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Il faut notamment éviter les blessures dues à la croissance de ces adolescents. Les jeunes apprentis footballeurs auxerrois bénéficient de bains froids à 10 degrés, d'un jacuzzi à 35 degrés, d'une piscine pour la réathlétisation. Des moyens humains et techniques de hauts niveau qui ont un coût pour l'AJA : 250 000 par an.

DÉCOUVREZ "À L'ÉCOLE DE L'AJA"

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