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Bayer Leverkusen : un modèle à suivre pour l'OGC Nice ?
L'OGC Nice affronte ce jeudi soir à l'occasion de la 1ere journée de la Ligue Europa le Bayer Leverkusen, un club allemand porté par un géant de l'industrie pharmaceutique et qui mise sur de jeunes espoirs pour tirer le club vers le haut. Un modèle qui ressemble à celui d'Ineos avec le Gym.

Si le Gym ne porte pas le nom de son nouveau proprio, les parallèles sont nombreux entre les projets menés à Nice par Ineos, géant de la pétro-chimie britannique, et à Leverkusen par le groupe Bayer, spécialisé dans l'industrie pharmaceutique. Depuis plus de 20 ans, Bayer détient à 100% ce club de l'ouest de l'Allemagne, qui est le seul du pays à porter le nom de son propriétaire. Le stade, inauguré en 1958, est lui aussi détenu par le groupe Bayer, qui l'a rebaptisé BayArena en 1998. S'il restera fermé au public ce jeudi soir pour cette 1ere journée de Ligue Europa entre Leverkusen et Nice, il ne fait de toute façon jamais le plein en Bundesliga (21.000 spectateurs de moyenne la saison dernière sur une capacité de 30.000). Leverkusen n'est en effet pas une terre historique de football en Allemagne, et doit son statut de club phare du championnat allemand aux moyens et aux ambitions de son propriétaire.
Des pépites à valoriser des deux côtés
S'il a atteint la finale de la Ligue des Champions en 2002 (perdue face au Real Madrid de Zidane) avec des joueurs confirmés comme Michael Ballack et Lucio, le Bayer s'est depuis recentré sur une politique sportive accès sur les jeunes espoirs, allemands et européens. Cet été, le club a par exemple vendu sa pépite Kai Havertz pour près de 80 millions d'euros à Chelsea. Et la relève semble déjà là, avec le milieu de terrain Florian Wirtz (17 ans) devenu le plus jeune buteur de l'histoire de la Bundesliga en mai dernier face au Bayern Munich (17 ans et 34 jours). Le premier étant donc partie en Angleterre et le second étant forfait, les principaux dangers offensifs ce jeudi soir seront les ailiers Leon Bailey (23 ans) et Moussa Diaby (21 ans), formé au PSG et auteur d'une première saison convaincante en Allemagne (30 matchs / 5 buts).
Leverkusen 24e club européen. L'OGC Nice 101e
Un modèle qui rappelle celui prôné par la direction de l'OGC Nice depuis l'arrivée à l'été 2019 d'Ineos. Le Gym investit essentiellement sur de jeunes joueurs d'une vingtaine d'années, dans l'optique de les faire progresser en même temps que le club, et de les revendre à des grands clubs au bout de quelques saisons. Comme du côté de Leverkusen, Kasper Dolberg, Amine Gouiri ou Jordan Lotomba doivent permettre à Nice de jouer, à terme, l'Europe chaque saison. Car si Nice retrouve la Ligue Europa après deux années d'absence, le Bayer Leverkusen est un grand habitué des compétitions européennes. Quart de finaliste de la Ligue Europa la saison dernière (éliminé par l'Inter Milan), il se classe au 24e rang des clubs européens à l'indice UEFA (l'OGC Nice pointe au 101e rang).
Deux clubs dans l'ombre du Bayern Munich et du PSG
Cependant, cette politique basée sur les jeunes, ne permet pas au club de se hisser au niveau du Bayern Munich et du Borussia Dortmund, les deux locomotives du football allemand aujourd'hui. Voire même du RB Leipzig, demi-finaliste de la dernière Ligue des Champions. Leverkusen est d'ailleurs moqué outre-rhin pour ce palmarès maigrelet, puisqu'il ne compte qu'un seul titre majeur avec la Coupe UEFA (en 1988). Comme en France avec l'ogre PSG, la Bundesliga est vampirisée par le Bayern Munich. La Ligue Europa est donc un moyen de briller pour Leverkusen, comme pour Nice, loin de l'ombre des deux mastodontes nationaux.
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