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Coupe de la Ligue : les Girondins de Bordeaux jouent très gros à Strasbourg

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A la traîne en Ligue 1 après une défaite samedi à Strasbourg (1-0), les Bordelais retrouvent ce mercredi (18h45) le stade de la Meinau et des Alsaciens en pleine confiance pour une place en finale. Gare au coup de froid.

François Kamano et ses coéquipiers vont devoir montrer un autre visage que samedi pour aller en finale.
François Kamano et ses coéquipiers vont devoir montrer un autre visage que samedi pour aller en finale. © Maxppp - Maxppp

Et si la saison de Bordeaux s'arrêtait ce soir au stade de la Meinau ? Un raccourci sans doute alors qu'il restera 17 matches de championnat et que les Girondins, 12èmes de Ligue 1, peuvent toujours espérer effectuer, comme depuis deux saisons, la remontada qui les ramènerait sur la scène européenne.

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Mais une élimination dans le dernier carré d'une compétition où l'ogre PSG a pour une fois disparu , serait un très sérieux coup d'arrêt. D'abord pour une équipe, certes pénalisée par son long marathon estival en Ligue Europa, mais qui n'a montré que par intermittence sa capacité à se hisser au niveau des meilleurs.  Excédé par la faute de placement de François Kamano qui a privé Bordeaux d'un match nul samedi, Eric Bedouet rappelle qu'une demi-finale de coupe, c'est un match à part où il faut savoir se faire violence.

Pablo et Sabaly sont là, pas Maja

"C'est extraordinaire, il faut le vivre, insiste l'entraîneur qui fait de Strasbourg son favori logique. Jouer une finale c'est très important pour la carrière. Il faut sortir de sa zone de confort, il va falloir se faire mal. Je pense qu'on en est capables."

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S'il veut fouler la pelouse du stade Pierre Mauroy le 30 mars, Bordeaux, qui enregistre les retours de Pablo et Sabaly mais qui a laissé sa recrue Josh Maja en Gironde, va devoir faire beaucoup plus que ce qu'il a produit samedi en championnat. Plus de rigueur, montrer à l'adversaire qu'il peut être dangereux, gagner ses duels et avoir un petit supplément d'âme.

Le repreneur prendrait bien une coupe

"C'est un match de coupe, nuance le milieu de terrain Younousse Sankharé. Il y a une autre ambiance, une autre atmosphère, un trophée à la clé. On doit faire un résultat là-bas."  

Younousse Sankharé avait gagné la coupe de France avec Guingamp en 2014. © Maxppp - Maxppp
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Cette demi-finale est capitale pour un club, qui vient de changer de mains et dont le projet sportif manque pour l'instant, sinon de clarté, du moins d'explications. A l'heure où le repreneur américain prend ses marques, un trophée lui faciliterait la tâche.  Capitale, enfin, pour des supporters, qui traînent de plus en plus les pieds pour aller encourager leurs couleurs, qui n'ont eu, depuis la dernière période faste de 2006 à 2010, qu'une coupe de France à se mettre sous la dent et qui sont venus dimanche au Haillan rappeler aux joueurs qu'ils commençaient à trouver le temps long.

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