Des tribunes debout bientôt testées dans les stades en France ?

Vers un retour des tribunes sans siège dans les stades de football ? "Les tribunes debout sont une volonté des associations de supporters, on a aujourd'hui des réglementations qui ne permettent pas de recourir à des tribunes strictement debout", a rappelé le commissaire à la tête de la DNLH, Antoine Mordacq, mardi lors du séminaire annuel de l'instance, organisé à Bordeaux.   

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"Maintenant, on sait que c'est une réalité dans beaucoup de secteurs visiteurs, de certaines tribunes. Il y a une volonté de travailler sur ce projet sans aller trop vite, d'échanger avec les supporters dans le cadre de l'instance nationale du supportérisme, de travailler avec la Ligue de football", la LFP, a-t-il exposé. "Et, s'il y a un consensus trouvé, d'échanger sur les conditions dans lesquelles la loi pourrait évoluer". 

Expérimentation en L1 et L2 dès la saison prochaine ?

Alors qu'une trentaine d'élus de la majorité a écrit mi-janvier à la ministre des Sports Laura Flessel pour demander une "expérimentation" des tribunes debout en L1 et L2 "dès la saison prochaine", M. Mordacq a affirmé que le projet en était "à l'étape du dialogue et des conditions".

"Il y a la nécessité de discuter au calme, et le projet, s'il y en a un, devra être soumis au Parlement".

Déjà des tribunes debout à Sochaux et à Valenciennes

De son côté Didier Quillot, directeur général de la LFP, a réaffirmé que la Ligue était "favorable aux tribunes debout" et rappelé qu'il y avait actuellement des stades où des tribunes de ce type étaient utilisées, comme à Sochaux (L2).   

Et de préciser : "Nous y sommes favorables dès lors qu'il y a des barrières brise-vagues qui permettent d'endiguer les vagues de supporters", estimant que ce genre de tribunes "contribuent à une animation festive dans les stades".   

"Les supporters pensent, et je crois qu'ils ont raison, qu'on est encore plus proche de son équipe lorsqu'on peut la supporter debout. La plupart des gens dans les virages sont debout, je pense qu'il faut peut-être mettre en conformité les textes avec la pratique", a encore déclaré M. Quillot devant la presse à Bordeaux.