EURO 2016 - "Merci quand même" : la gueule de bois de la presse française après la défaite des Bleus en finale
A l'unisson, les unes de la presse française affichent ce lundi leur déception après l'échec des Bleus en finale de l'Euro contre le Portugal. Pourtant, malgré le score, les Bleus ont fait rêver beaucoup de monde lors de la compétition.

"Accablés", "Trop cruel", "Le rêve brisé", "La désillusion"... A l'image des Français, les unes de tous les quotidiens affichent lundi l'immense déception après l'échec de la France contre le Portugal, en finale de l'Euro 2016.

L'adjectif "cruel" est décliné dans nombre de titres. La Provence barre sa une d'un "Cruel !", 20 Minutes parle de "Regrets cruels" et la Dépêche du Midi succombe au "trop cruel".

D'autres journaux ont préféré rendre hommage aux hommes de Didier Deschamps en leur adressant un "Merci pour ce moment" (L'Humanité) ou "Merci les Bleus !" (La Voix du Nord).

La France "se réveille ce matin avec un sentiment de gâchis" comme le souligne Jérôme Cazadieu dans l''Equipe, dont le titre "Accablés" est accompagné d'une photo de Paul Pobga pleurant dans son maillot.
Les Français déçus de la finale mais fervents supporters des Bleus
Mais c'est aussi un immense "Merci les Bleus" que leur adresse la Voix du Nord alors que le Parisien leur lance un "Merci Messieurs" dans un éditorial signé Donat Vidal Revel.

Cette nouvelle génération de joueurs a en effet réussi à _"_retisser l'histoire d'amour entre les Bleus et la nation de supporters", selon l'Est Républicain.
Ils "ont gagné l'amour d'un peuple. Avec le temps, ils s'apercevront que c'est la plus belle des victoires", affirme Pascal Coquis dans les Dernières Nouvelles d'Alsace.
"Cet Euro 2016 a réveillé un peuple", poursuit Carole Nouillé dans "L'Union". "La ferveur nationale qu'a créée l'Euro offre enfin l'occasion de réparer les Français", comme le souligne Cécile Cornudet,qui se réjouit que "les drapeaux flottent aux fenêtres comme ils flottaient après les attentats de novembre".
En cette période morose, les Bleus ont réussi à susciter un "brin d'espérance", assure parle Patrick Apel-Muller dans l'"Humanité".
Mais "l'effet Euro sera court", redoute Bruno Bécard dans la Nouvelle République du Centre-Ouest. Christophe Bonnefoy, du Journal de la Haute-Marne se demande en effet "Jusqu'à quand saurons-nous en profiter?".