- Accueil
- Occitanie
- Hérault
- Sports
- Football
- "On a vraiment nos chances d'aller tout là haut" selon Faustine Robert, du MHSC
"On a vraiment nos chances d'aller tout là haut" selon Faustine Robert, du MHSC
Le MHSC se rend à Albi, club de deuxième division, ce dimanche (14h30), à l'occasion des huitièmes de finale de la Coupe de France. Revenue l'été dernier, à Montpellier, l'attaquante Faustine Robert croit en la capacité de son équipe à se hisser en finale, cette saison.

Le MHSC se rend à Albi, club de deuxième division, ce dimanche (14h30), à l'occasion des huitièmes de finale de la Coupe de France. Revenue l'été dernier, à Montpellier, l'attaquante Faustine Robert croit en la capacité de son équipe à se hisser en finale, cette saison.
Vous avez joué une finale de Coupe de France en 2012 : quel souvenir vous a-t-elle laissé ?
C'est très vague, ce sont les années où je débutais, je n'avais pas beaucoup de temps de jeu, mais on se rappelle toujours de ces moments là, ce sont des moments exceptionnels. C'est une compétition qui me tient à cœur, qui permet de jouer et de ne pas avoir des trous tous les weekends. Parce que dans le foot féminin, il y a beaucoup de weekend où on n'a pas de match. Et puis, même le petit poucet peut faire des surprises, et j'estime qu'on a vraiment nos chances d'aller tout là haut. Même en finale, sur un match tout est possible.
Chez les femmes, pensez-vous que l'écart est immense, sur le papier, entre un club de D1 et de D2 ?
Non, et c'est super importante pour nous d'être super vigilantes et de ne pas prendre ce match à la légère, il faut le prendre au sérieux. Je pense que Albi est certes en D2, mais c'est une équipe qui a du caractère et qui va vouloir faire quelque chose. En plus, elles sont chez elles et vont vouloir nous bouger. C'est important de l'entamer très sérieusement, aller chez elles et les chercher, leur montrer qu'on est venues nous aussi pour la victoire, pour aller décrocher encore un tour.
Comment jugez-vous votre début de saison et votre retour à Montpellier ?
Je suis contente, mais j'ai mis un peu de temps à m'adapter, aux joueuses notamment. Je changeais totalement de coéquipières, de façon de jouer. Aujourd'hui, je pense que ça y est, je commence à connaître tout le monde, et c'est de bonne augure pour tout la suite. Par rapport à mon retour, je suis très heureuse d'être revenue dans mon club formateur et dans ma ville, même si je suis de Sète, c'est tout comme.
Avez-vous le sentiment, en championnat, de pouvoir jouer les trouble fêtes ?
On a eu un début assez compliqué, mais l'équipe a totalement changé, le coach aussi. C'était une nouvelle façon de travailler, des nouvelles joueuses étaient arrivées. En plus, elles n'avaient pas fini sur une bonne note, à cause des soucis internes. Cela a été dur pour tout le monde, c'est pour ça qu'on a fait des faux pas, au départ. Le temps que tout le monde s'adapte. Mais là, les anciennes comme les nouvelles, nous avons toutes confiance les unes envers les autres. Le coach aussi, je pense. Nous allons tous dans le même sens. Cela se ressent, depuis quelques matchs. Si on continue, il y a moyen de faire une très belle fin de saison, et pourquoi pas accrocher cette troisième place.
Après Albi, il y a un déplacement important chez le quatrième de D1, Fleury. Vous y pensez déjà ?
Il faut se concentrer sur ce qui arrive. Et puis derrière, il faudra passer à Fleury, qui sera un match décisif pour nous, pour la suite de la saison. Il faut être lucide, si on gagne Fleury, on se relance et tout est possible. Mais si on perd, on n'aura plus les cartes en main et il faudra faire en fonction des erreurs des autres. Ce qu'il faut, c'est que ce soit nous qui ayons les cartes en main. Mais encore une fois, avant ça, il y a la coupe de France et on veut vraiment aller au bout.
Quels sont vos objectifs personnels et pensez-vous encore à l'équipe de France que vous avez connue ?
Comme toute compétitrice, on ne peut pas dire qu'on raye l'équipe de France. C'est impossible. Ce sont des moments extraordinaires que j'ai vécue, et que je n'oublierai jamais. Je le garde dans un quoi de la tête, j'espère, mais je me focalise sur le club. Je suis ici pour trois saisons, je veux me régaler, prendre du plaisir. J'ai 27 ans, je sais que je suis plus vers la fin que le début. Je ne sais pas combien d'années il me reste, mais sur les dernières, je veux vraiment kiffer et vivre des moments extraordinaires avec mes coéquipières. SI un jour, ça retoque à la porte, il n'y aura aucun soucis, mais je veux prendre du plaisir et pas me prendre la tête avec tout ça.
Décrocher la Ligue des Champions la saison de votre retour, ce serait extraordinaire.
C'est clair ! Ce serait la meilleur des manières de fêter mon retour. Surtout que la Ligue des Champions est quelque chose qu'on attend toutes. Ca nous manque, ça manque au club. Ce serait une belle récompense pour le club, après des années difficiles. On montrerait que Montpellier n'est jamais tombé, et on va aller chercher ça au plus vite.
Hérault : l'info en continu
Hérault : les plus consultés
Stade Nicollin : le dialogue n'est pas rompu avec la Banque des Territoires, un plan B malgré tout envisagé
France Bleu HéraultMalgré les difficultés, l'Unapei 34 continue de se battre pour les personnes en situation de handicap mental
France Bleu HéraultAgressé au couteau, un septuagénaire sauvé par son parapluie
France Bleu Hérault