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Foot - Girondins de Bordeaux : "On a honte de ce qu'on a fait" dit Willy Sagnol

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Sorti de l'intimité du vestiaire après une heure et demi de discussion et de vidéo avec ses joueurs et le président Jean-Louis Triaud, l'entraîneur bordelais est venu tenter d'expliquer le naufrage (1-4) vécu dimanche soir face à Caen. Morceaux choisis.

La situation se complique pour Willy Sagnol.
La situation se complique pour Willy Sagnol. © Maxppp

La gifle caennaise

On sait qu'on est sur la corde raide. On l'a été en octobre. Même sur les derniers matches où on était beaucoup mieux, on savait aussi qu'on était sur la corde raide. On sait depuis cet été que ça va être une saison délicate parce qu'il y a beaucoup plus de matches à cause de l'Europa League et qu'on n'a pas un effectif habitué à jouer aussi régulièrement. Après, sur le match d'hier, c'est une faillite collective. Quand vous avez un, deux, maximum trois joueurs qui dans un match ne sont pas au niveau, parfois vous arrivez à vous en sortir. Là, on a honte de ce qu'on a fait. Savoir si un match qui arrive trois jours après est une bonne chose ou pas, on en parlera après Bastia. Mais quoi qu'il arrive, on n'a pas le temps de gamberger, pas le temps de ressasser des pensées négatives. Il faut absolument qu'on se projette sur le match de Bastia pour rebondir.

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Bordeaux et le maintien

Je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de joueurs qui aient été déjà confronté à ça. Ils ne sont pas habitués à ça donc on a une urgence de points pour éviter de se retrouver dans une situation compliquée et complexe dans plusieurs mois. 

Mercredi à Bastia, Bordeaux devra faire sans Wahbi Khazri, suspendu. © Radio France

L'intervention du président

Il a tenu à s'adresser au groupe, ce qu'il a fait.  C'étaient ses mots à lui, avec son ton à lui mais vous pouvez bien vous imaginer qu'il n'a pas fait que des compliments. C'est un président qui soutient toujours ses joueurs, ses staffs parce qu'il aime ses joueurs par dessus tout. Mais même quand  on aime quelqu'un, on a le droit et le devoir de lui rentrer dedans.

Sa situation personnelle

C'est le métier qui veut. Ça ne fait jamais plaisir d'être dans des situations difficiles. On aimerait tous jouer les premiers rôles mais c'est impossible. Il faut en passer par là. Pour certains jeunes entraîneurs, ça fait partie de la formation, de l'expérience, du bagage. Je pense que tous les entraîneurs de Ligue 1 y sont passé, à un moment où un autre. Ce sont souvent les moments difficiles, quand vous arrivez à passer au dessus, qui vous rendent plus forts. Peut-être que les causes ne sont pas les mêmes, que les objectifs des clubs ne sont pas les mêmes mais tout le monde traverse des passages à vide.

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