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Limoges - Coupe de France de foot : avant OM-Chauvigny, "il y a beaucoup d'engouement" selon Sylvie Rozette
C'est le branle-bas de combat à la ville de Limoges qui n'a qu'une dizaine de jours pour préparer la réception du match de coupe de France de football entre l'Olympique de Marseille et Chauvigny le dimanche 2 janvier à Beaublanc. Interview de l'adjointe aux sports Sylvie Rozette.

Le stade de Beaublanc va à nouveau accueillir un match de coupe de France de l'Olympique de Marseille. La 1ère fois il y a deux ans, le match était à guichet fermé. Alors forcément, la ville se prépare à un nouveau raz de marée le 2 janvier. Mais avec très peu de temps pour s'y préparer explique Sylvie Rozette, l'adjointe aux sports à la ville de Limoges. Interview.
Il y a une problématique sécuritaire qui est très importante
Pas le temps de souffler pour le service des sports de la ville de Limoges...
Effectivement, à peine le tennis terminé, on enchaine sur le coupe de France de football avec la réception de ce match de l'OM face à Chauvigny. C'est que du bonheur mais c'est quand même lourd en terme d'organisation et c'est court au niveau du timing puisque c'est le 2 janvier. On a l'expertise et on va pouvoir capitaliser sur ce qui a été fait il y a deux ans lors du match entre l'OM et Trélissac. On a ressorti les dossiers des cartons. A l'époque, c'était la 1ère fois qu'on faisait vivre ce stade en configuration optimum. On avait d'ailleurs eu des satisfécits de la fédération. On a un compte rendu qui peut nous donner des axes d'amélioration. Malgré tout, il y a une problématique sécuritaire qui est très importante à prendre en compte puisqu'on est très proche de la nuit du 31 décembre et du 1er janvier. Pour les effectifs de police, municipale et nationale, ça veut dire mobiliser des personnels qui commencent à être à bout de souffle. C'est un peu le point noir. C'est ce qui est difficile à gérer. La préfecture s'est mis en ordre de marche et je la remercie. Ils ont demandé du renfort en terme d'effectif. J'espère que l'Etat jouera le jeu pour envoyer du renfort ici à Limoges.
Il y a l'aspect sécuritaire autour du stade mais aussi à l'intérieur. Il y a eu beaucoup de violence ces derniers mois dans le foot français. Est-ce une préoccupation pour vous ou est-ce le problème des instances du football ?
C'est l'affaire de tous ! Organiser un match de cette envergure là, c'est un travail d'équipe avec les instances du football, avec la préfecture et avec les différents services de la ville qui sont impliqués. La sécurité à l'intérieur du stade, c'est aussi la préoccupation de tout le monde. On veut que ça se passe bien et que ce soit une belle fête. Pas que l'on fasse parler de nous en mal.
Le téléphone sonne beaucoup. On a beaucoup de nouveaux amis !
Sentez-vous déjà l'engouement pour ce match ?
Oui, le président du district m'a dit qu'il avait beaucoup de monde sur le parking ce mardi matin ! Pour acheter des places, savoir comment ça se passait... Il y a beaucoup d'engouement. Le téléphone sonne beaucoup. On a beaucoup de nouveaux amis. Je plaisante mais la grande question, ce sont les places, où, comment... C'est chouette parce que ça montre que les gens ont envie de venir, que ça leur plait. C'est satisfaisant. Après, ça vient d'être annoncé. Le noyau dur pour nous, c'est l'équipement et toute la sécurité avec la préfecture. La billetterie, c'est l'affaire du club de Chauvigny, de la Ligue de Football Nouvelle-Aquitaine et du district de la Haute-Vienne.
Combien cela rapporte-t-il à la ville de Limoges ?
C'est une mise à disposition gratuite. C'est comme ça que ça se fait pour la coupe de France. Surtout que c'est un club amateur qui reçoit. Ensuite, il y a forcément des retombées indirectes. En terme d'hôtellerie, de restauration. D'image aussi. Ça a des coûts mais en terme d'image, il y a de fortes retombées. Et puis pour nous, les choses s'enchainent bien. Il y a deux mois, on a eu le PSG pour le hand, le tournoi de tennis féminin la semaine dernière avec du très haut niveau et beaucoup d'intensité. Maintenant, c'est l'OM qui vient jouer à Limoges et en avril, il y a des championnats de France de natation à l'Aquapolis. On s'inscrit vraiment dans un paysage de ville active et sportive. On offre de l'évènementiel sportif à nos concitoyens de la ville, du département et même au delà. Après, on arrive à faire des one shot, des maths de préparation, des équipes nationales qui viennent mais on peut regretter de ne pas avoir d'affiches récurrentes sur une saison sportive dans le stade de Beaublanc. C'est le drame de ce stade. C'est bien d'être terre d'accueil mais j'aimerais qu'on ai ça de manière plus récurrente.
A l'époque, vous aviez mis en place des navettes pour fluidifier l'accès au stade. Allez vous renouveler l'opération ?
L'objectif, ça va être de refaire la même chose. D'utiliser des parkings de décharge avec des navettes. Maintenant, il faut qu'on se rapproche des gestionnaires de parking pour savoir s'ils sont d'accord pour repartir sur le même modèle.