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Football : Nathalie Boy de la Tour ne se représentera pas à la tête de la LFP
l'actuelle présidente de la LFP, Ligue de football professionnel, a annoncé ce mardi dans les colonnes de l'Équipe qu'elle ne briguerait pas un nouveau mandat à la tête de l'institution en novembre prochain. Elle était devenue la première femme à occuper ce poste.

C'est une page qui se tourne à la Ligue de football professionnel. Nathalie Boy de la Tour annonce dans une interview à L'Équipe ce mardi qu'elle ne se représentera pas à la tête de la Ligue pour un nouveau mandat. "C'est un choix mûrement réfléchi", affirme-t-elle. "J'avais pris la décision de ne pas me représenter en début d'année et s'il n'y avait pas eu le Covid-19, je l'aurais communiquée plus tôt", assurant qu'elle irait au bout de son mandat, qui court jusqu'en novembre 2020.
"Le management autoritaire ou paternaliste, c'est fini"
Elle était devenue la première femme à occuper ce poste après la démission de Frédéric Thiriez en novembre 2016. "J'en suis fière et heureuse. J'espère avoir créé des vocations et le foot a besoin de se féminiser", estime-t-elle. "Les codes doivent changer. Le management autoritaire ou paternaliste, c'est fini. La bienveillance n'est pas une faiblesse", dit-elle. "J'ai passé quatre ans à la Ligue. Quatre ans, c'est un bon cycle", ajoute-t-elle. Nathalie Boy de la Tour a d'autres projets, comme celui de suivre son fils dans le club de foot où il joue : "J'ai pris une licence de dirigeante bénévole dans le club", détaille la présidente.
"On a pris les décisions à un moment donné, je l'assume"
Critiquée par les clubs français pour ne pas avoir défendu leur cause auprès du gouvernement au moment de l'arrêt des championnats, à cause de la crise du Covid-19, Nathalie Boy de la Tour se défend. "On a pris les décisions à un moment donné. Je les assume, c'étaient les bonnes. Je n'ai pas entendu beaucoup de voix à l'époque s'élever contre. C'est facile de refaire l'histoire après", tranche la présidente de 51 ans.