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Girondins de Bordeaux - Alain Roche : "Nous n'avons pas d'offres"

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Le nouveau directeur sportif des Girondins de Bordeaux a fait le point ce lundi sur France Bleu Gironde sur le mercato et ses différentes attributions au club. "C'est une année transitoire" prévient Alain Roche, alors que la crise sanitaire a provoqué des pertes financières.

Alain Roche, ancien joueur des Girondins désormais directeur sportif du club. Alain Roche, ancien joueur des Girondins désormais directeur sportif du club.
Alain Roche, ancien joueur des Girondins désormais directeur sportif du club. © Maxppp - Maxppp

Invité ce lundi de l'émission 100% Girondins sur France Bleu Gironde, Alain Roche, le nouveau directeur sportif des Girondins de Bordeaux, a évoqué les nombreux défis qui l'attendent, dans une période difficile financièrement pour tous les clubs. Contacté pour la première fois le 20 juillet par le PDG Frédéric Longuépée, arrivé le mois suivant, il se familiarise encore avec son nouveau poste tout en gérant un mercato qui va s'étirer jusqu'en octobre. 

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Vous avez échangé avec l'actionnaire King Street. Quels sont les objectifs qu'on vous a fixés ?

De gagner en stabilité, de mettre en avant la formation des jeunes. Il y a aussi un équilibre financier, on ne va pas se voiler la face. Il y a eu pas mal de pertes la saison précédente, il faut les stopper. Revenir à l'équilibre ne se fait pas du jour au lendemain. Il faut compenser, faire rentrer un peu d'argent sans faire n'importe quoi.

Pour faire rentrer de l'argent, il faut vendre des joueurs, mais il ne faut pas affaiblir l'équipe.

Il y a un mercato jusqu'en octobre, puis un à Noël, puis au mois de juin 2021 (...) Il y a peut-être des joueurs qui vont partir au dernier moment, sollicités par des clubs qui leur proposeront des contrats supérieurs. Il faut être en éveil, constamment.

Des joueurs sont-ils en instance de départ ? On parle de Samuel Kalu vers la Turquie, des belles côtes de Toma Basic ou encore Josh Maja sur le marché...

Aucune discussion n'est en cours avec (Samuel) Kalu. Tout ce qui sort en ce moment, ce n'est que du "fake." Hormis Kamano qui est parti, nous n'avons pas d'offres. Je suis incapable de vous dire qui va rester (d'ici octobre ndlr). Certains ont des contrats longs, d'autres sont en fin de contrat, des joueurs ont un certain âge. On a des situations différentes. 

Pour l'instant, on n'a envie de vendre personne. Mais si des propositions intéressent le club et les joueurs, on réfléchira tous à la meilleure chose pour le bien de tout le monde.

Mais je le répète, on n'affaiblira pas l'équipe. Il faudra être réactif pour compenser en cas de départ. C'est une année un peu transitoire, il ne faudra pas prendre de risque avec les joueurs recrutés en cas de départs.   

Quel regard portez-vous sur le début de saison et le travail réalisé par Jean-Louis Gasset et son staff ?

Le travail fait par Jean-Louis et son staff pour l'instant porte ses fruits, même si ce ne sont que deux matchs. Il ne faut pas se relâcher. Les joueurs ont répondu présents aux nouvelles consignes, à la nouvelle méthodologie. L'état d'esprit était là. C'est ça qui est important dans le football, la solidarité, celle démontrée après l'expulsion de Mehdi Zerkane au premier match. J'ai une pensée pour lui, le pauvre, son premier match titulaire avec les pros...mais ça ne remet pas en cause tout le bien qu'on pense de lui.

Pourriez-vous jouer un rôle pour apaiser les tensions entre les Ultramarines et Frédéric Longuépée ?

Notre but, avec Jean-Louis, c'est d'avoir des résultats sportif et d'espérer que ça va calmer les choses. On va tout faire pour qu'il y ait un climat serein. Je ne suis pas là pour raccrocher les gens les uns aux autres. On s'est entretenu avec les supporters, on va voir de quelle manière on peut trouver une solution même si la posture semble déterminée. Travaillons d'abord pour les résultats, chaque chose en son temps. 

La formation fait aussi partie de vos attributions. Quelles sont vos priorités à ce niveau ? 

Les structures sont excellentes, la formation a porté ses fruits avec des joueurs comme Jules Koundé, champion d'Europe cette saison (avec Séville ndlr). Il faut s'appuyer sur les jeunes, les développer. Mais les clubs français n'ont pas vocation à garder leurs meilleurs jeunes plus de deux ou trois ans. C'est la loi du marché, de l'économie française. Pour survivre, vous les vendez à l'étranger car vous ne pouvez pas lutter financièrement. 

La section féminine fonctionne très bien, peut-elle progresser rapidement, aller titiller le Paris-Saint-Germain ?  

Il faut continuer à être aussi performantes et les aider aussi, peut-être financièrement, pour qu'elles puissent aller plus haut. L'écart est grand avec le PSG et Lyon. Mais en coupe, vous vous rendez compte, sur un match, que vous pouvez les malmener et ces matchs-là donnent de la confiance. On est fiers de cette équipe féminine : on en parle en bien, donc on parle en bien de Bordeaux quand elles ont des résultats. Cette section, on ne la délaissera pas. 

Retrouvez l'intégralité de l'interview d'Alain Roche ici.

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