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Le ballon d'or de passage par les locaux de France Bleu Isère
L'équipe du journal France Football est passé aujourd'hui avec le trophée du ballon d'or. Ce trophée qui récompense le meilleur joueur de foot de l'année, et cela depuis 1956. Quelle popularité pour le ballon d'or, quels pronostics pour cette année ?

Pascal Ferré est le rédacteur en chef de France Football, il est l'un des votants dans le collège des journalistes qui désignent le ballon d'or. Il était de passage par Grenoble ce mercredi... avec le trophée dans sa valise !
France Bleu Isère : C'est l'un des totems du monde du foot, le Ballon d'Or, est-il toujours aussi populaire aujourd'hui ?
Pascal Ferré : Vous utilisez le terme "totem", je pense que c'est pas mal trouvé. Oui, c'est c'est le seul trophée selon moi devant lequel les joueurs de foot redeviennent des grands enfants. Il suffit de voir le regard avec les étoiles dans les yeux quand on ouvre le coffret pour leur remettre le Ballon d'or, ou il suffit de voir également le nombre de coups de fil que je reçois au cours des derniers jours pour s'apercevoir de la continuité de cette récompense.
Avec son côté doré, il évoque aussi un peu celui de la Coupe du monde. Il y a une parenté entre les deux, c'est voulu ?
Je pense que c'était un coup génial de marketing, mais je ne pense pas que c'était totalement involontaire parce que ça a été inventé en 1956. Donc, ce qui concourt à la notoriété du Ballon d'Or, c'est deux choses, c'est sa simplicité et puis son authenticité et sa simplicité. Depuis le début, c'est le même mode de fonctionnement. Ce sont des journalistes établis dans le monde entier, un par pays, qui votent (NDLR : pour la France, pascal Ferré). Et puis, ça a son authenticité. C'est-à-dire qu'on n'a pas beaucoup évolué depuis. Ça fait 65 ans que ça dure. Et puis, il y a aucune raison que ça change.
Et vous lui faites faire un petit tour de France, à ce trophée ? Qu'est ce qui vous importe, vous, dans le fait de le transporter comme ça au plus près des fans de foot ?
On a le sentiment que ce Ballon d'or, c'est un peu un trophée de la France. Il a été inventé en 1956 par des journalistes français et on a le sentiment qu'il exerce un vrai intérêt. Même chez les non-passionnés. Donc, c'est la raison pour laquelle on fait ce petit Tour de France. Mais on envisage même d'aller au delà de la France. Mais pour le moment, on est. On est en France et on est né à Grenoble et on est ravis d'être à Grenoble pour le montrer, pour l'afficher, pour le faire découvrir. Pas pour eux, pas pour y toucher, parce qu'on n'a pas le droit d'y toucher.
Il n'y a pas eu de Ballon d'or en 2020. Et pour cause, aucun véritable championnat joué jusqu'au bout. Quand il y a un palmarès avec rien en face d'une année, c'est toujours un crève-cœur.
C'est tout à fait un crève-cœur, mais on préférait avoir un crève-cœur plutôt qu'une grosse rature dont on aurait eu à rougir ou avec laquelle on n'aurait pas été très à l'aise dans cinq ans, dans dix ans, dans quinze ans. Donc, ça a été un véritable crève cœur de se passer de l'édition de 2020. Et c'est la raison pour laquelle il y a autant d'effervescence, d'attention, d'intérêt et d'attente pour l'édition 2021.
Il y a maintenant aussi un Ballon d'or féminin. Est ce qu'il était temps ? D'avoir de la parité dans ce classement?
Bien sûr. Bien sûr, lorsqu'on a décidé en 2018 de faire aboutir ce projet, ce n'était pas sous une pression sociale ou sociétale quelconque. C'est parce qu'on s'était rendu compte que le football féminin commençait à cocher toutes les cases, c'est à dire qu'il commençait à s'internationaliser, qu'il y avait des compétitions qui étaient de mieux en mieux structurées et qu'il y avait des championnes un peu partout dans le monde. Donc, à partir du moment, où on a eu la conviction que toutes les cases étaient cochées, on était ravi de lancer ce Ballon d'or.
Karim Benzema vient d'être condamné dans l'affaire de la Sextape. Il fait appel, néanmoins, est-ce que ça peut jouer sur la sélection ?
Ce qu'il faut juste savoir, c'est que les votes sont clos depuis la fin du mois d'octobre, c'est-à-dire que les joueurs ont voté sans connaître l'issue ni le verdict. Et je rajouterais juste que ce qu'on désigne, c'est le meilleur joueur du monde et non pas le prix Nobel de la paix !
Le Polonais du Bayern, l'attaquant Robert Lewandowski a les faveurs des rumeurs du moment. Votre avis là-dessus ? C'est possible ?
Lewandowski est un très, très, très bon joueur. Il a accompli une année 2020, d'ailleurs assez exceptionnelle. Il est en tête des statistiques. C'est lui qui a inscrit le plus de buts cette année. Davantage que Messi, davantage que Cristiano Ronaldo, qui sont des machines, qui sont des machines à marquer. Après le Ballon d'Or, ce, c'est pas juste une question d'addition. Il faut juste aussi savoir comment est ce que c'est perçu dans les 170 pays et par les 170 votants. Qu'est ce que va penser le votants coréen ou du Bhoutan ou du Chili de cette performance-là ? Vous allez leur demander !
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