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Le futur stade de Bordeaux entraînera-il une montée du hooliganisme ?
Dans un tweet très commenté sur les réseaux sociaux , Michèle Delaunay a exprimé ses inquiétudes de voir les hooligans débarquer demain au nouveau stade de Bordeaux, à la faveur du "foot-business". Ces craintes sont-elles justifiées ?

La prise de position de la ministre bordelaise mardi matin sur Twitter , à propos du futur stade, a alimenté toute la journée les réseaux sociaux. A propos des violences qui ont émaillé lundi soir au Trocadéro, la remise du Trophée de champion de France au Paris Saint-Germain, Michèle Delaunay écrivait : ** "Avec le Grand stade de Bordeaux, nous aussi nous aurons nos vrais bons hooligans. Ce n'est qu'une des raisons de mon opposition au foot business** ".
Hors de propos, hors-sujet, ont jugé à la fois le président des Girondins et les supporters bordelais, qui estiment qu'il n'y aucun rapport entre les deux, et que les évènements survenus à Paris n'avaient rien à voir avec ce qui se passe à Bordeaux.
Pas de hooligans, mais quelques débordements
Aucun phénomène d'hooliganisme n'a en effet été constaté au Stade Chaban-Delmas, c'est à dire la présence de groupes liés à une quelconque idéologie raciste. La tentative d'infiltration du Virage Nord qui avait eu lieu il y a 18 mois s'était soldée un échec, 14 supporters avaient alors été interdits de stade par la justice .
Celà n'empêche pas quelques débordements, comme ce caillassage de bus de supporters nancéens le week-end dernier ou ce policier passé à tabac par deux supporters des Girondins lors du dernier Bordeaux-Marseille en novembre.
Des policiers dans les tribunes à chaque match
Les forces de l'ordre disent suivre plus particulièrement un noyau dur de 80 inconditionnels. A chaque match à Chaban, une trentaine de policiers, formés spécialement pour intervenir dans les enceintes sportives, sont présents. Certaines rencontres plus surveillées que d'autres, lorsque Bordeaux reçoit Nice, Marseille, Toulouse ou le PSG par exemple. Il s'agit de matchs face à des équipes, dont les supporters entretiennent de vieux antagonismes avec les supporters bordelais.
Le nouveau stade, une enceinte encore plus sûre
Nous n'aurons pas plus de mal avec ces matchs dit à risques lorsqu'ils se joueront l'avenir au nouveau stade, disent les forces de l'ordre, pour qui "passer de 32 mille à 42 mille spectateurs maximum ne changera pas la donne ". Le président des Girondins Jean-Louis Triaud estime même le contraire : "une enceinte moderne c'est une enceinte mieux sécurisée ".