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Ligue 1 : Jean-Marc Kuentz, l'enfant de Hirtzfelden, entraîneur par intérim de Strasbourg à Reims

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De retour depuis cet été à la Meinau, Jean-Marc Kuentz aura l'honneur de diriger un match du Racing Club de Strasbourg en Ligue 1 ce dimanche à Reims, après la mise à l'isolement de l'entraîneur Thierry Laurey et de son adjoint Fabien Lefèvre, tous les deux positifs au Covid - 19.

Jean-Marc Kuentz, ici à l'entraînement, dirigera ce dimanche son premier match de Ligue 1 à la tête du Racing Club de Strasbourg Jean-Marc Kuentz, ici à l'entraînement, dirigera ce dimanche son premier match de Ligue 1 à la tête du Racing Club de Strasbourg
Jean-Marc Kuentz, ici à l'entraînement, dirigera ce dimanche son premier match de Ligue 1 à la tête du Racing Club de Strasbourg © Maxppp - Jean-Marc Loos

Originaire de Hirtzfelden dans le Haut-Rhin (tout près de Balgau, le village où a grandi le président Marc Keller), Jean-Marc Kuentz a été formé au Racing Club de Strasbourg au début des années 80. Il a revêtu de nombreuses casquettes différentes. Il y a été joueur amateur, entraîneur de la réserve, adjoint en équipe première et directeur du centre de formation. 

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Jean-Marc Kuentz a participé à la Coupe du Monde 2014

Puis, en 2012, après la descente aux enfers du club strasbourgeois et les mauvaises expériences vécues avec les présidences de Jafar Hilali et de Frédéric Sitterle, le Haut-Rhinois a quitté le Racing la mort dans l'âme, mais il a eu l'opportunité de vivre d'autres aventures excitantes en tant qu'adjoint de Sabri Lamouchi avec l'équipe nationale de la Côte-d'Ivoire (il a notamment pu participer au Mondial 2014), un club du Qatar (Al Jaish) et Rennes (où il a aussi été l'adjoint de Julien Stéphan). 

Jean-Marc Kuentz est revenu cet été à la Meinau avec l'idée première de travailler au centre de formation, mais le départ du deuxième adjoint de Thierry Laurey, David Ducourtioux, a libéré un poste. Le président Marc Keller lui a donc demandé d'intégrer le staff pro.

Un intérim comme une récompense pour cet amoureux du Racing

Avec la double absence de Thierry Laurey et de son adjoint Fabien Lefèvre, tous les deux positifs au Covid - 19, Jean-Marc Kuentz dirigera ce dimanche pour la première fois un match du Racing en Ligue 1. Mais le Haut-Rhinois ne veut pas tirer la couverture à soi, il est presque gêné quand on lui demande si c'est un honneur. "C'est anecdotique et secondaire, mon cas n'est vraiment pas important, élude l'entraîneur intérimaire. L'important, c'est que le coach revienne rapidement, que l'équipe fasse un bon match, que les joueurs soient dans la continuité de notre match de la semaine dernière. C'est ça le plus important".

Il restera en contact avec Thierry Laurey

Si les modalités exactes n'avaient pas encore été définies ce vendredi, Thierry Laurey restera en contact avec Jean-Marc Kuentz, via un membre du staff : "On va essayer de trouver la meilleure formule pour qu'il puisse faire remonter un certain nombre d'informations. Le fait d'avoir du recul et d'être devant la télé, ça lui permettra de voir des choses qu'on ne voit pas toujours, quand on est à  hauteur des joueurs. On a aura deux yeux de plus qui pourront bien nous aider".

Pour le discours d'avant-match dans le vestiaire, c'est Jean-Marc Kuentz qui devra s'y coller. "Ça commence à cogiter un petit peu, reconnaît-il. Je le ferai avec le coach aussi pour voir quel message il veut faire passer. C'est lui le coach, je ne serai que son messager".

Son deuxième huis clos avec le Racing

Jean-Marc Kuentz assurera son intérim dans un contexte très particulier. La rencontre face à Reims ce dimanche se jouera devant des tribunes vides. Il a déjà connu un match à huis clos avec le Racing en 2001, une défaite à domicile 1 à 0 contre Metz (le Racing a joué une autre rencontre officielle à huis clos en 2010, perdu là aussi 1 à 0 à Bastia). "Un match de triste mémoire après le fameux pétard (NDLR - la rencontre face à Metz avait été arrêtée car l'arbitre assistante Nelly Viennot avait été victime d'un jet de pétard et le match avait été rejoué à huis clos), se souvient Jean-Marc Kuentz. Je n'en garde pas un bon souvenir, car la dimension de partage est complètement absente. En termes d'émotion, c'est triste, il manque tout ce qui fait qu'on aime aller voir un match au stade".

Entraîneur d'un jour des professionnels, Jean-Marc Kuentz, âgé de 55 ans, aimerait travailler à nouveau dans les années venir au centre de formation du Racing, lui qui est un éducateur dans l'âme. 

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