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Ligue 1 : le match Marseille-Rennes reporté après des incidents au centre d'entraînement marseillais

La rencontre entre le Stade Rennais et l'Olympique de Marseille prévue ce samedi 30 janvier est reportée à une date ultérieure, indique la Ligue de football professionnel. En cause, des incidents au centre d'entraînement marseillais, la Commanderie.

Des supporters sont entrés dans le centre d'entraînement de l'OM. Des supporters sont entrés dans le centre d'entraînement de l'OM.
Des supporters sont entrés dans le centre d'entraînement de l'OM. © Radio France - Bruno Blanzat

Le match Marseille-Rennes n'aura pas lieu ce samedi 30 janvier à 21h. "Compte-tenu des incidents survenus cet après-midi au centre d'entraînement de l'Olympique de Marseille, la rencontre Olympique de Marseille / Stade Rennais FC (22e journée de Ligue 1 Uber Eats) est reportée à une date ultérieure", indique la Ligue de football professionnel (LFP) dans un communiqué.

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Des tags sur le mur du centre d'entraînement de l'OM.
Des tags sur le mur du centre d'entraînement de l'OM. © Radio France - Bruno Blanzat

La journée a en effet été marquée par des faits de violence au sein de la Commanderie, dans l'après-midi. Vers 14h30, des supporters sont rentrés de force dans le centre d'entraînement, après avoir lancé des fumigènes, des pétards. Les 30 policiers qui assuraient la surveillance du site ont été rapidement débordés. Selon plusieurs sources, certains supporters ont saccagé le bâtiment sportif dans lequel se trouvait l'entraîneur de l'OM, André Villas-Boas et ses joueurs. Le car du club a été caillassé, des tags hostiles recouvrent l'entrée de la Commanderie. Le défenseur Alvaro Gonzalez aurait été touché lors de ces échauffourées. Il n'a pas été blessé, indique son entourage qui s'est dit "impressionné" par la violence de la scène.

Des renforts ont été envoyés pour "mettre fin aux dégradations". 25 personnes ont été interpellées et 19 ont été placées en garde à vue. Sept policiers ont été blessés.

De très nombreuses banderoles d'opposition à la direction de l'OM, et notamment à son président Jacques-Henri Eyraud, ont été déployées samedi dans plusieurs quartiers de Marseille alors que le club aligne de mauvais résultats.

Des plaintes vont être déposées

Dans un communiqué publié ce samedi soir, l’Olympique de Marseille "condamne avec force l’inacceptable attaque dont le club a été la victime en milieu d’après-midi à l’intérieur du centre d’entrainement Robert-Louis Dreyfus". "Malgré l’intervention des forces de l’ordre, un déchaînement de violence injustifiable a mis en danger la vie des personnes présentes sur place (joueurs, staff, forces de l’ordre, agents de sécurité, salariés)", souligne le club. Il ajoute que "des vols ont été perpétrés et des véhicules ont été endommagés. Cinq arbres ont été brûlés avec la seule volonté de détruire. Les dégradations à l’intérieur des bâtiments s’élèvent à plusieurs centaines de milliers d’euros." 

Par ailleurs, le club "possède tous les éléments de preuve" et les a transmis aux enquêteurs. "Les plaintes seront déposées dans les prochaines heures pour faire valoir les droits du club à l’encontre de cette barbarie."

Ce soir, Jacques-Henri Eyraud indique que "c_e qui s’est passé cet après-midi appelle la plus grande sévérité pour ces fauteurs de trouble qui se prétendent supporters mais détruisent des installations et menacent les salariés et les joueurs"._ De leur côté, Steve Mandanda appelle à "l'apaisement" et Alvaro Gonzalez précise que "ce que nous avons vécu aujourd’hui ne doit plus jamais se reproduire".

Le directeur général de la LFP, Arnaud Rouger explique au journal l'Equipe que le match "va se jouer". "L'OM n'a pas perdu sur tapis vert", assure le patron de la Ligue alors que cette décision a provoqué la colère de certains supporters rennais sur les réseaux sociaux.

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