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Ligue 2 : au FC Lorient, "il se passe quelque chose" selon Mickaël Landreau

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L'amertume de l'échec dans la course à la remontée en Ligue 1 désormais évacuée, Mickaël Landreau entame sa seconde année à la tête du FC Lorient. Il se confie en ce jour de reprise de la Ligue 2.

Mickaël Landreau, nouvel entraîneur du FC Lorient Mickaël Landreau, nouvel entraîneur du FC Lorient
Mickaël Landreau, nouvel entraîneur du FC Lorient © Radio France - Annaïg Haute

- France Bleu : Qu’il y a t-il de différent entre l’entraîneur que vous êtes aujourd’hui, et celui que vous étiez il y a un an ? 

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- Mickaël Landreau : "Une année d’expérience. Ce qui n’a pas de prix. J'ai été confronté à des prises de décisions, une somme de problématiques liées au club, je devais découvrir toutes ces composantes, ces familles, découvrir comment travaillait la direction, les salariés, trouver la place de l’entraîneur et du staff... Il y avait beaucoup de choses à traiter, sans arrêt. C’était très enrichissant, et captivant. J’ai fini l’année en ayant ce mélange de frustration, car l’ambition était d’aller « là-haut », et de fierté tout de même car on ne mesure pas tout le travail accompli. C’est pour ça que cette année est différente, un socle est mis en place dans le quotidien avec chacun des salariés, des joueurs. Çà ne peut plus être pareil qu’avant."

Je ne pouvais imaginer commencer ma carrière d'entraîneur en faisant deux groupes.

- France Bleu : Avoir voulu resserrer le groupe est-il une des leçons de cette première année ?

- Mickaël Landreau : "Dès mon arrivée, je le savais. Mais je ne pouvais imaginer commencer ma carrière d’entraîneur en faisant deux groupes. J’étais persuadé que ce serait plus difficile, mais il me paraissait important de relever le défi comme ça. Réduire considérablement était déjà un des objectif, et c’était ma priorité numéro un quand on a fait le bilan. Car les attentes sont maintenant différentes, et on doit avoir la volonté de se mettre dans les meilleures conditions, tout en gardant la cohérence du projet"

Un championnat complexe, physique et engagé, mais avec beaucoup de richesse de jeu

- France Bleu : Quand on vous demande ce qui a changé en vous, vous répondez d'abord que vous avez une année de plus... Dans cette Ligue 2, où on ne rencontre pas toutes les semaines des talents capables de changer le cours d’un match sur une action, rien ne remplace l’expérience ?

- Mickaël Landreau : "Je suis partagé sur ça. Umut Bozok, un jeune joueur, a eu un gros impact sur Nîmes la saison dernière. Ça prouve que le talent existe. J’ai découvert un championnat complexe, physique et engagé, mais il y a beaucoup de richesse de jeu. Il n’y a aucun match facile, surtout à l’extérieur avec des contextes de terrains ou d’environnement particuliers à la Ligue 2. Mais quand je vois ce qu’à proposé Brest, Clermont, Reims, l’AC Ajaccio, Nîmes ou Châteauroux avec une défense à 3 et Sochaux avec un jeu alléchant, il y’a une variété très enrichissante en Ligue 2."

Mickaël Landreau connait la valeur d'un derby.
Mickaël Landreau connait la valeur d'un derby. © Radio France - Julien Balidas

- France Bleu : Cette frustration vous habite-t-elle encore ?

- Mickaël Landreau : "Elle est partie.  Aujourd’hui, je me sens bien avec mes joueurs et ce qu’on met en place. J’ai beaucoup d’ambitions, j’ai confiance en ce qu’ils produisent. Et ce qui me plait, c’est qu’on a avancé en un an. Il se passe quelque chose. Comme toujours, ce sont les résultats qui valideront ce qu'on met en place. Mais la dynamique collective du groupe, des joueurs, du staff, du club, me plait"

La pression, je vis avec depuis 25 ans

- France Bleu : Comment gérez-vous la pression liée au fait que le FCL reparte en Ligue 2

- Mickaël Landreau : "La pression, je vis avec depuis 25 ans. On en a besoin. Elle est positive, surtout ici car elle n’est pas malsaine. Avoir de l’ambition ne doit pas anesthésier ou te faire manquer de lucidité sur les étapes à accomplir, puis le temps que ça peut prendre."

- France Bleu : D’abord les 40 points, puis ne rien s’interdir ?

- Mickaël Landreau : "Bien sûr que c’est un minimum. Dire ça ne veut pas dire qu’on ne va se retrouver dans des périodes moins fastes. Quand on est champions avec Nantes, on perd 5-0 à la maison à la 5e journée. Il faut maintenir le cap."

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