Ligue 2 : l'ASNL reçoit Dunkerque avec l'obligation de s'imposer pour croire au maintien

Les rouges et blancs n'ont plus le droit à l'erreur. Bon dernier de Ligue 2, l'ASNL reçoit Dunkerque samedi 19 février à 19 heures au stade Marcel Picot dans le cadre de la 25e journée de Ligue 2. 

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Une affiche qui fait figure de choc de bas de tableau. Elle oppose deux équipes en grande difficulté puisque les Nordistes sont 19e au classement mais comptent tout de même 7 points d'avance sur les Nancéiens. 

Nous pouvons rendre l'impossible possible

Autrement dit, une défaite face à ce concurrent direct pour le maintien condamnerait très certainement Nancy à une descente en National. Une possibilité à prendre au sérieux mais que le milieu de terrain Edmond Akichi ne veut pas entrevoir. "Une compétition tant qu'elle n'est pas finie, il faut toujours y croire" explique ce leader de vestiaire. 

Le joueur de 31 ans a confiance en ses coéquipiers pour se battre jusqu'au bout. "Nous avons un très bon groupe renforcé par les récentes recrues qui ont apporté de la stabilité dans notre jeu. Je pense que nous pouvons rendre l'impossible possible parce que quand je regarde dans les yeux de tout à chacun je sens la rage. La rage de pouvoir réussir ce challenge."

Se battre sur tous les ballons, se battre comme des chiens

Selon M. Akichi, l'ASNL abordera désormais chaque match "comme une finale" avec des principes simples que le milieu de terrain résume ainsi : "Se battre sur tous les ballons, se battre comme des chiens".

Cet état d'esprit guerrier, c'est justement ce qu'essaye d'inculquer aux joueurs le nouvel entraîneur arrivé en début d'année. Si Albert Cartier constate que "le monde a changé, la société a changé, le football a changé", il est persuadé que "les ingrédients pour gagner un match restent les mêmes". A savoir "de la rigueur, de la discipline, de la générosité, de l'humilité, et être capable de surpasser la douleur et la souffrance". 

Sans oublier l'importance du collectif "du début à la fin du match". Et cette déclaration étonnante : "Nous ne sommes pas des joueurs de foot" dit M. Cartier qui ajoute dans la foulée : "Nous sommes une équipe." 

"Quel que soit le scenario du match ou l'évolution du score, il faudra rester collectif c'est notre priorité" conclut-il. Pour ses joueurs le message est clair. Le salut ne viendra pas d'un exploit individuel mais de la force du groupe.