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Montpellier Hérault : le jour où Robert Nouzaret a kidnappé un agent de joueur

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Invité de 100% Paillade, ce lundi, Robert Nouzaret a raconté à Bertrand Queneutte et Geoffrey Dernis une incroyable anecdote : le kidnapping d'un agent de joueur, lorsqu'il était directeur sportif à Montpellier, il y a près de trente ans.

Robert Nouzaret a passé de nombreuses années au MHSC avec différentes fonctions Robert Nouzaret a passé de nombreuses années au MHSC avec différentes fonctions
Robert Nouzaret a passé de nombreuses années au MHSC avec différentes fonctions © Maxppp - A. MARCHI

L'incroyable anecdote de Robert Nouzaret ! L'ancien entraîneur et manager mythique du Montpellier Hérault vient officiellement de prendre sa retraite à 77 ans, après quatre dernières années occupées à diriger la cellule de recrutement du centre de formation. Joueur de Montpellier dans les années 70', il a entraîné de nombreux clubs et notamment celui de son cœur, le MHSC, à trois reprises, et il en a aussi été le directeur sportif au début des années 90'.  

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À cet époque, Robert Nouzaret a confié à Bertrand Queneutte et Geoffrey Dernis qu'il avait kidnappé un homme : un agent de joueurs qui avait volé de l'argent au club. 

"J'ai kidnappé un agent pour qu'il nous rende l'argent qu'il nous avait piqué. Je connaissais son épouse, sa femme habitait Paris. On était allé le chercher chez lui, avec des costauds. On est arrivé chez elle, elle nous a ouvert. On l'attendait, je me souviens que ses enfants jouaient sur mes genoux.

Ils était séparés, mais quand il a sonné, elle a du avoir un relent d'amour, et il a senti qu'il se passait quelque chose. Il est parti en courant, on lui a couru derrière. Il a pris l'ascenseur, nous on avait un sprinteur qui l'a chopé en bas. On l'a mis dans voiture, les passants nous voyaient. On leur disait que ce n'était rien, que c'était une opération de police.

On l'a mis dans une maison de pêcheur à Sète, pendant deux ou trois jours. Tous les matins, on le sortait pour discuter de la façon dont il allait nous rendre l'argent. L'avocat du club nous disait qu'on était des barjots, que j'allais me faire radier à vie. Mais tout s'est bien terminé, il n'y a pas eu mort d'homme."

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