Nantes s'incline de justesse à Paris
Au Parc des Princes, les Canaris ont cédé sur un unique but de Mbappé après l'heure de jeu après avoir tenu la dragée haute à un PSG moins emballant que d'habitude.

Pour les regrets, rendez-vous en 2019, lorsqu’il faudra recompter les points immanquablement perdus ailleurs. Car des défaites, il y en aura d’autres qui, dans le bilan final, seront sans doute plus difficiles à digérer... Celle subie ce samedi au Parc des Princes (1-0) n’en reste pas moins cruelle dans son scénario, mais elle demeure, comme tous les ans depuis plus d’une demi-décennie, à ranger au chapitre de la normalité. A l’instar de toutes les équipes avant (et sans doute après) elle, le FC Nantes a donc fait ce qu’il a pu pour contrarier au maximum un PSG toujours galactique, même sans Neymar qui avait, lui, choisi de rentrer au bercail un jour plus tôt. Officiellement pour soigner une petite blessure… Mais sans la star brésilienne, il restait tout de même Cavani, Verratti, Meunier, Da Maria ou encore, évidemment, Mbappé. Contre ce dernier, un duel à distance était même né avec Emiliano Sala pour savoir qui, du Nantais ou du Parisien, finirait 2018 au somment du classement des buteurs. Un palmarès sans doute moins indispensable pour le natif de Bondy que pour l’Italo-Argentin mais comme Paris ne laisse que des miettes à ses adversaires, même ce petit laurier a donc échappé aux Jaune et Vert ce samedi, le champion du Monde ayant réglé la mire à une reprise, pour la seule réalisation de la soirée. C’était à la 68e minute, dans un Parc des Princes en fusion qui devra passer à la caisse pour payer une amende plus que salée pour le nombre hallucinant de fumigènes et de pétards utilisés en seconde période dans le virage Auteuil…
Que dire, alors, de cet ultime rendez-vous de l'année ? Que le PSG, même avec un peu la tête déjà aux vacances, est irrésistible, même quand il joue sur un rythme plus tranquille qu’à l’accoutumée. S’il s’est montré maladroit (notamment Di Maria, incapable de cadrer la moindre frappe), Paris a confisqué le cuir à son adversaire jusqu’à finir avec 68% de possession (75% à la pause !). Côté nantais, la stratégie de Vahid Halilhodzic de dresser une défense à cinq avec trois axiaux a bien failli payer : le PSG inscrivant la majorité de ses buts de l’intérieur de la surface (67%), l’objectif était d’obliger Mbappé, Di Maria, Cavani et consorts à tenter de loin. Jusqu’à la 68e minute, le mur de l’Atlantique a donc tenu, avant de céder.
Le FC Nants quitte donc 2018 avec une défaite encourageante. Et oui, ça existe!