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Omar Da Fonseca dans 100% PSG : "Je voudrais qu'avant ma mort, on gagne la Ligue des Champions avec le PSG"

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Dans 100% PSG, Omar Da Fonseca, ancien attaquant du Paris Saint-Germain, est revenu sur son rendez-vous manqué avec le club.

Omar Da Fonseca dans les tribunes du Parc des Princes Omar Da Fonseca dans les tribunes du Parc des Princes
Omar Da Fonseca dans les tribunes du Parc des Princes © Maxppp - LP/ Matthieu de Martignac

Il y consacre seulement dix pages dans Gracias a la vida , son autobiographie publiée cette semaine aux éditions Marabout. Un chapitre qui s'intitule : "PSG - Un rendez-vous manqué". Pourtant, l'aventure d'Omar Da Fonseca au Paris Saint-Germain avait tout pour être belle. Car lorsque l'attaquant argentin, qui joue alors au FC Tours, débarque au PSG à l'été 1985, il a des étoiles plein les yeux, comme il l'a confié hier au micro de Pia Clemens et Eric Bastien, dans 100% PSG.  

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Quand Francis Borelli, le président de l’époque, m’a contacté par téléphone chez moi,  j’ai eu un moment d’extase. Pour un petit Argentin qui venait de la pampa, pouvoir jouer au Paris Saint-Germain, c’était quelque chose de privilégié. Or ils avaient fait une campagne publicitaire dans Paris. Ils avaient collé des affiches sur tous les murs, et moi j’y étais, avec le maillot du PSG. Un grand moment de souvenir, maintenant.

Pourtant, Omar da Fonseca ne restera qu'une seule saison au club. La saison du premier titre de champion de France. Mais son passage sera gâché par une blessure précoce et des problèmes de papiers. A l'époque, le club ne peut pas faire jouer plus de deux joueurs étrangers. Lorsqu'il arrive, seul Safet Sušić est déjà là. Mais pendant sa convalescence, le président Borelli recrutera le Hollandais Pierre Vermeulen, et Omar devra attendre sa naturalisation pour rejouer. Au final, il disputera 17 matchs au Paris Saint-Germain, pour 2 buts marqués. Mais avec le temps, la déception semble avoir laissé la place aux souvenirs heureux. 

[Mon passage au PSG] reste un très bon souvenir. [...] Evidemment qu’au niveau sportif, j’ai une part de responsabilité. Je me suis cassé la clavicule au bout de trois matchs, j’ai été opéré. Et ensuite effectivement, il y’a avait ce blocage au niveau des étrangers. Mais bon, j’ai côtoyé de grands joueurs comme Safet Sušić, [Dominique] Rocheteau, Luis Fernandez, Joël Bats... On a été champions, j’ai visité plein de choses, on a voyagé. Avec la vieillesse, ensuite, on restaure les belles choses. Et peut-être aussi que je n’étais pas un joueur hyper doué. Mais mes moyens m’ont permis ce que je méritais et je garde d’excellents souvenirs. La preuve, je suis encore lié à ce club, je le suis et je voudrais qu’avant ma mort, on gagne la Champions League avec le Paris Saint-Germain.

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