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Pablo Correa, entraîneur de l'AJ Auxerre : "Je ne me vois pas abandonner le projet"

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De plus en plus critiqué, sur la sellette avec une 18e place en Ligue 2 après 12 journées, Pablo Correa livre son sentiment sur sa situation au moment où son équipe va tenter un coup, ce mercredi soir, à Nice (10ème de L1) en 16e de finale de la coupe de la Ligue.

Pablo Correa se sent capable de relancer cette équipe qui "a touché le fond" vendredi dernier
Pablo Correa se sent capable de relancer cette équipe qui "a touché le fond" vendredi dernier © Maxppp - Jérémie FULLERINGER

Comment vivez-vous cette situation, entre votre maintien pour, au moins, les trois prochains matches, les critiques extérieures sur votre coaching, et les noms d’entraîneurs (Dupraz, Garande, noms démentis par les dirigeants) qui circulent pour vous remplacer ?

Ce n'est pas simple, mais je vais vous surprendre : ce ne sont pas les aléas des résultats qui me font vivre d'une façon ou d'une autre. J'ai toujours la même vie, je vais toujours dans les mêmes endroits, je me couche toujours à peu près à la même heure, je regarde toujours la même chose à la télé et je suis toujours sur le même livre. Enfin, je vais bientôt changer car je suis sur la fin... Cela ne veut pas dire que je suis détaché de cette situation. On le vit mal parce qu'on cherche et on voudrait trouver des solutions. 

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J'ai pris un train en route avec un projet. Je suis monté dans ce train alors qu'il était déjà parti, il court encore et je suis dedans. Personnellement, ce ne sont pas les choses qui arrivent de l'extérieur qui me perturbent. C'est plutôt l'inquiétude que l'on a en tant que staff à trouver des solutions et à se creuser la tête pour donner les éléments aux joueurs pour qu'ils aient un déclic dans cette situation.

Après, je ne suis pas arrivé dans le foot hier, je sais comment cela se passe. Mon poste est soumis aux résultats et quand il n'y en a pas, il y a des questions qui se posent.

Après, si c'est le boulanger ou celui qui est en train de pêcher dans l'Yonne, c'est normal, c'est le football et c'est sa richesse de savoir qu'il n'y a pas une vérité, que chacun a son mot à dire. Et forcément, il y a des gens mécontents de l’entraîneur, je l’accepte très bien, je ne me vois pas pour autant abandonner le projet pour les choses que l'on peut entendre à droite et à gauche. Je sais ce que je cherche : attacher beaucoup d'importance à ce que le groupe ne se détache pas de la responsabilité de tout faire pour passer le match qui est devant nous.

Mais l’ultimatum du président, avec un certain nombres de points à récolter sur les prochains matches...

(Il coupe) Je n'ai pas eu d'ultimatum, je discute beaucoup au quotidien avec le président et je ne suis pas né de la dernière pluie. Quand il n'y a pas de résultats... Le président a aussi un devoir face à un propriétaire, un investisseur. Lui est très présent par rapport au groupe, il cherche des solutions. C'est normal, il est dans sa fonction. Il n'y a pas de non-dits. Ils savent l’investissement que je mets chaque jour. On est soumis aux résultats, mais ce n'est pas moi qui vais changer ça, le football est ainsi. Une fois que l'on est à l'intérieur, il faut l'accepter.

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Mais vous sentez-vous capable, alors que la pression et les critiques s'accentuent, de relancer cette équipe ?

Je suis venu (fin décembre 2017) avec le même scénario (une équipe en difficulté), avec moins de matches et les choses se sont retournées. C'est pour vous dire dans quel état d'esprit je suis.

  • La rencontre Nice-AJA, 16e de finale de la coupe de la Ligue, est à vivre en intégralité sur France Bleu Auxerre mercredi 31 octobre dès 18h45. 
  • Avant-cela, participez au Facebook Live mercredi dès 18h15 sur le Facebook de France Bleu Auxerre.
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