"Pas de lien entre hooligans et futur stade de Bordeaux"
Les réactions fusent, après le tweet de Michèle Delaunay faisant le parallèle entre les incidents au Trocadéro et le stade en construction à Bordeaux-Lac. Les supporters des Girondins sont en colère, et les amis politiques de la ministre essaient de nuancer ses propos.

"Avec le Grand Stade de Bordeaux, nous aurons nous aussi nos vrais bons hooligans. Ce n'est qu'une des raisons de mon opposition au foot business". Avec ces quelques mots postés ce mardi matin sur Tweeter, Michèle Delaunay agite les réseaux sociaux. La ministre bordelaise évoquait les violences qui ont émaillé lundi soir les festivités autour du titre de champion de France du Paris Saint-Germain. 32 personnes ont été blessées lors des incidents au Trocadéro, à Paris, et 39 personnes ont été arrêtées pour dégradation et jets de projectile.
Réactions très critiques ... même à gauche
La ministre bordelaise, chargée des personnes âgées et de l'autonomie, craint que cette enceinte plus grande ne soit la source de désordres et de débordements. Cette prise de position fait bondir Laurent Perpigna, porte-parole des Ultramarines , le principal club de supporters des Girondins.
"Quand on se dit de gauche et qu'on fait de tels amalgames, il faut changer de carrière"
Pourur Jean-Louis Triaud, président du club de Bordeaux, faire un lien entre nouveau stade et montée possible du hooliganisme est hors-sujet.
"Franchement, je ne vois pas le rapport, ce n'est pas à propos"
Même les amis politiques de la ministre prennent leurs distances, comme Matthieu Rouveyre, chef de file des élus socialistes au Conseil Municipal de Bordeaux, et lui aussi farouche opposant au Grand Stade. Impossible de faire l'amalgame , dit-il , entre les supporters bordelais qui "ont la classe" et les casseurs parisiens..
"L'argument grand stade = violence n'est pas pertinent à Bordeaux"