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Peronne Cup : le procès des détournements de fonds présumés jugé le 21 mai 2019
Une première audience a eu lieu ce mercredi sur le détournement présumé de près de quatre millions d'euros au détriment des sociétés Défi viandes et Maxiviande par son ancien contrôleur de gestion. Ce dernier aurait financé un tournoi de football appelé Peronne Cup avec une partie des fonds.

Le tribunal correctionnel de Caen a fixé au 21 mai 2019 l'audience sur le fonds du procès de détournement présumé de près de quatre millions d'euros au détriment des sociétés Maxiviande et Défi Viandes.
Une partie de cette somme aurait permis au principal prévenu de financer la Peronne Cup . Ce tournoi avait rassemblé 16 équipes de jeunes de grands clubs européens en Normandie en août 2016.
Une audience-relais se déroulera d'ici-là le 15 janvier. Quatre prévenus sont poursuivis pour abus de confiance et pour recel de bien provenant d'un vol.
La première audience qui s'est déroulé ce mardi à Caen a permis aux deux sociétés victimes d'assigner 24 autres personnes physiques et morales.
"Mon client a perdu beaucoup d'argent dans cette affaire, explique Me Frédéric Bélot, beaucoup d'argent a été détournée. Il y a quatre prévenus. Nous avons la conviction que ces personnes ne sont pas les seules dans cette affaire à avoir agi. Il y a près de quatre millions d'euros qui ont été détournés. Ce n'est pas une paille et ces deux sociétés aujourd'hui n'ont pas cette argent en caisse et cet argent fait défaut."
Parmi les personnes assignées, on retrouve notamment Claude Peronne, le malheureux président bénévole de l'US Thaon dont le nom a servi à baptiser le fameux tournoi de jeune, AéroAffaires qui avait été le prestataire d'un vol pour l'équipe de foot du village et même le Stade Malherbe de Caen qui avait vendu des prestations à l'entreprise sans savoir que l'initiative était celle de son contrôleur de gestion. Les bons de commandes étant libellés et tamponnés par la société victime.
La volonté des sociétés victimes est de recouvrer ce qui peut l'être des 4 millions d'euros dérobés pendant près de dix ans. C'est peu dire que la démarche de l'avocat de Coop Service et de Coop saveur (les nouveaux noms des sociétés victimes) est peu appréciée par les avocats des mis en cause.
"Faire citer des gens honorablement connus comme receleur nous paraît procéduralement surréaliste, lance l'avocat d'AéroAffaires. Il a regretté de ne pas avoir eu accès à la liste des personnes assignées avant l'audience ni le contenu de l'assignation.
Le tribunal a programmé le procès au 21 mai et fixé à 7500 euros par personnes cités les sommes consignées. Une analyse psychiatrique sera également effectuée sur le principal prévenu, soupçonné de ces détournements.