PSG : premières condamnations pour les auteurs des violences au Trocadéro
Toutes accusées de violences envers la police ou de dégradations, cinq personnes ont été jugées par le tribunal correctionnel de Paris, mercredi. La peine la plus lourde s'élève à deux mois de prison ferme. Des relaxes ont été prononcées.

Deux ans ferme pour jets de bouteille
Treize hommes au total devaient comparaître devant le tribunal correctionnel de Paris ce mercredi, après les violences commises dans le cadre de la remise du trophée au PSG , lundi place du Trocadéro. Jeunes actifs ou chômeurs, généralement âgés d'une vingtaine d'années : tous ont à peu près le même profil.Mickaël, 27 ans, a été condamné le plus lourdement. Pour jets de bouteille contre des policiers, il a écopé de** quatre mois de prison dont deux ferme, assortis d'un mandat de dépôt** . Sans emploi, vivant chez ses parents dans le VIIIème arrondissement de Paris, aide occasionnel au bar PMU de son père, il est apparu penaud dans le box mais a fermement contesté les faits.
Relaxes et sursis : des peines inférieures aux réquisitions
De semblables accusations de jets de bouteilles ou cannettes ont valu deux peines de trois mois avec sursis et une relaxe à trois autres prévenus, jugés parallèlement dans une autre chambre du tribunal. Un quatrième a écopé d'**un mois avec sursis ** pour avoir renversé un scooter. Ces condamnations sont inférieures aux réquisitions du parquet.**Trois Brésiliens ** (un père de famille, son frère et son neveu accusés d'avoir porté des coups à des policiers) **ont été relaxés ** au bénéfice du doute. Agés de 20 à 36 ans et vivant en France, ils avaient été arrêtés alors que l'un d'eux filmait une interpellation avec son téléphone portable Quatre autres jeunes hommes , poursuivis pour vol de vêtements de marque, **ont demandé un délai ** pour préparer leur défense. Ils ont été placés sous contrôle judiciaire en attendant leur procès le 17 juillet.Les comparutions devraient se poursuivre ce jeudi. Onze personnes doivent en effet être jugées, toujours pour des violences.