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Claude et Jacqueline, petits actionnaires du SM Caen : "Nous n'irons pas contre les intérêts du clubs"
Les petits actionnaires du SM Caen regroupés dans le "club des 50" se retrouvent ce lundi 24 août en Assemblée générale pour statuer sur la cession de l'intégralité de leurs actions à un consortium d'investisseur mené par Pierre-Antoine Capton.

Jacqueline et Claude Baruffolo sont depuis plusieurs décennies actionnaires du SM Caen par passion pour le club. "Cela remonte à près de 20 ans explique Claude. Le club cherchait de nouveaux actionnaires pour avoir un peu d'argent. C'était minimum 8000 euros pour y rentrer. J'ai versé 8000 francs et puis voilà."
N'y voyez aucun avantage en retour si ce n'est une place de Parking et leur nom écrit à l'entrée d'un salon parmi les 50 noms des petits actionnaires. Ils payent leurs abonnements comme n'importe quel supporter et n'ont jamais récupéré le moindre centime de leurs actions.
On nous disait "oh mais vous êtes propriétaire du Stade malherbe", je répondais oui, on doit avoir un demi-boulon du Stade et encore
"L'aspect financier n'est pas le premier aspect qui nous vient à l'esprit quand on parle du "club 50", s'amuse son épouse Jacqueline. A l'époque, on nous disait "oh mais vous êtes propriétaire du Stade malherbe", je répondais oui, on doit avoir un demi-boulon du Stade et encore. Notre intérêt c'est de sauver et de faire vivre le Stade Malherbe."
Ce lundi 24 août, il va donc leur être demandés de vendre leurs actions pour un prix inférieur de l'ordre de 40% à la valeur d'achat. Jacqueline et Claude Baruffolo se posent quelques questions avant cette assemblée générale : sont-ils obligés de vendre? Est-ce que le rachat des 19,52% du capital du club détenus par les petits actionnaires est une condition sine qua non de la part des investisseurs américains?
S'ils aimeraient bien rester actionnaire, ils se plieront à la demande de vendre leurs actions s'il existe le moindre risque de faire capoter la reprise du club par le groupement d'investisseur (Oaktree et le groupe 3e oeil piloté par Pierre Antoine Capton).
Si les repreneurs veulent absolument avoir la totalité des actions, nous ne nous opposeront pas à cette volonté et nous vendrons nos actions. Pas de gaieté de cœur mais nous les vendront.
"D'un point de vue financier il est évident que l'on perd de l'argent si on vend nos actions par rapport à ce que l'on a versé, souligne Jacqueline mais vous l'avez bien compris, ce n'est pas l'intérêt financier qui nous a motivé.
On préférerait conserver nos actions pour pouvoir participer à la vie du Stade Malherbe, aux différentes assemblées générales, aux réunions. Mais il est évident aussi que si les repreneurs veulent absolument avoir la totalité des actions, nous ne nous opposerons pas à cette volonté et nous vendrons nos actions. Pas de gaieté de cœur mais nous les vendront.
On souhaiterait les garder mais on n'ira pas contre les intérêts du club et on préfère vendre nos actions qu'avoir un club en faillite qui se retrouverait peut-être en National ou pire encore."
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