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SM Caen : Fini le rêve, place à la dure réalité du maintien en Ligue 1

Mercredi soir, le Stade Malherbe de Caen a fait ses au revoir à la Coupe de France, éliminé par un Olympique Lyonnais logiquement supérieur (3-1). Finie la parenthèse enchantée de la seule compétition porteuse de victoire pour les Caennais en 2019. Place désormais à un focus total sur la Ligue 1.

Exclu à Lyon, Alexander Djiku (ici face à Moussa Dembélé) manquera plusieurs matchs clés du mois de mars. Exclu à Lyon, Alexander Djiku (ici face à Moussa Dembélé) manquera plusieurs matchs clés du mois de mars.
Exclu à Lyon, Alexander Djiku (ici face à Moussa Dembélé) manquera plusieurs matchs clés du mois de mars. © Maxppp - Stéphane GUIOCHON

Ils se sont battus mais n'avaient pas les armes pour rivaliser. Dans un Groupama Stadium au deux tiers vide, les Malherbistes ont subi la loi de solides Lyonnais, appliqués et revanchards après leur défaite à Monaco dimanche dernier, et l'élimination en Normandie au même stade de la compétition l'an passé.

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Les joueurs du duo Mercadal-Courbis n'ont pas à rougir, ils ont donné ce qu'ils avaient, mais ne détiennent certainement pas les qualités de leurs hôtes de ce quart de finale de Coupe de France 2019. Ce n'est pas une honte, c'est même logique.

Prometteur, mais encore trop juste

"En coupe, on sait bien que sur un match, tout est possible" clamait Claudio Beauvue avant la rencontre. Certes, mais pour cela, des ingrédients sont nécessaires : un supplément d'âme, un collectif rôdé et de la chance. En somme, tout ce qui fuit le SMC depuis des semaines, voire des mois.

Pourtant, par intermittence, le collectif normand produit des choses intéressantes depuis trois rencontres et l'arrivée de Rolland Courbis à la rescousse. C'est encore trop peu pour obtenir une victoire, surtout face à l'OL, mais ça demeure prometteur. Reste à ne pas exploser contre le PSG.

Car il n'y a désormais plus que la Ligue 1 au menu des Caennais. Une seule pensée, un unique objectif sur lequel se focaliser : les douze matchs, peut-être quatorze, pour sauver la peau du club dans l'élite.

Paris l'égoïste

Ce samedi, Caen accueille le Paris Saint-Germain, ogre hexagonal depuis cinq saisons, qui n'a partagé ses repas qu'avec Monaco en 2017 (championnat), et Guingamp ou Strasbourg cette année (Coupe de la Ligue).

On pouvait imaginer qu'hier soir, Lyon aurait la tête à la Ligue des Champions et sa confrontation avec Barcelone. Il n'en fut rien. On pourrait suputer que le PSG ait aussi l'esprit à l'épreuve continentale, mais c'est encore une supposition hasardeuse, sans aucun fondement. En 24 matchs disputés en L1 cette saison, Paris n'a perdu qu'une fois, et n'a partagé les points qu'à deux reprises. C'est dire si la tâche s'annonce compliquée pour le SMC. 

Djiku, un rouge qui coûte cher

D'autant plus que Caen sera privé de son meilleur défenseur, Alexander Djiku, exclu hier soir à Lyon (84'). Blessé à la cheville sur l'action fautive, il manquera au minimum deux matchs, si la commission de discipline de la FFF est clémente. Cela dit, elle l'est rarement avec les professionnels expulsés en Coupe de France. On peut donc imaginer le pire, trois ou quatre matchs de suspension. 

C'est évidemment un nouveau signal négatif pour un Stade Malherbe qui n'a pas besoin de ça pour naviguer en eaux troubles. Fabien Mercadal et Rolland Courbis vont encore devoir ressortir la trousse à outils. Le bricolage sera nécessaire à l'abord d'un mois de mars délicat (Rennes, Saint-Etienne, Monaco, Nîmes). Il n'y a qu'à espérer que leur construction de fortune sera solide et tiendra bon le flot. 

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