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Confinement : les domaines de ski nordique franc-comtois veulent rouvrir

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Les domaines de ski nordique franc-comtois pensaient vraiment pouvoir rouvrir pour les vacances de Noël. Le directeur d'Espace Nordique Jurassien demande à ce que la situation de ses stations soit réévaluée car, avec des espaces étendus, elles ne sont pas équivalentes aux domaines alpins.

Nicolas Gotorbe, directeur d’Espace Nordique Jurassien ne comprend pas pourquoi ses stations ne peuvent pas rouvrir. Nicolas Gotorbe, directeur d’Espace Nordique Jurassien ne comprend pas pourquoi ses stations ne peuvent pas rouvrir.
Nicolas Gotorbe, directeur d’Espace Nordique Jurassien ne comprend pas pourquoi ses stations ne peuvent pas rouvrir. © Radio France - Laurine Benjebria

Nicolas Gotorbe, le directeur d'Espace Nordique Jurassien ne comprend pas pourquoi les sites nordiques de l'Ain, du Doubs et du Jura, pourtant "très étendus" et, selon lui très différent des domaines alpins, ne peuvent pas rouvrir à Noël. Pour lui, l'annonce, mardi soir, d'Emmanuel Macron, c'était "la douche froide". Il va écrire au gouvernement pour demander à ce que les domaines de ski nordiques soient considérés comme de la randonnée et aient le droit d'ouvrir.

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Chacun skie de son côté, il y a de la place"

Pour Nicolas Gotorbe, il faut réviser la définition de station de ski. Le ski nordique ne comporte pas les mêmes risques que le ski alpin car il y a plus de 2 000 kilomètres de pistes nordiques dans le massif du Jura et 1000 kilomètres de pistes de raquettes. Des espaces étendus où les sportifs ne se croisent pas et pratiquent leur activité "chacun de son côté", affirme-t-il. 

"Le ski nordique est différent du ski alpin, chez nous pas de remontée mécanique et pas de file d'attente"

"Si on a de la neige à Noël, la fermeture va être très mal vécue et les gens vont venir aux abords de la station même si on est fermés", considère le directeur d'Espace Nordique Jurassien qui pensait vraiment pouvoir rouvrir. "Chez nous il n'y a pas de remontée mécanique et pas de file d'attente", ajoute Nicolas Gotorbe. 

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