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Challenge Cup - UBB : "La défaite est dure" pour Christophe Urios

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A l'issue d'une demi-finale haletante à Bristol où elle a craqué lors de la prolongation (37-20), l'Union Bordeaux-Bègles a quitté ce samedi la pelouse d'Ashton Gate avec des regrets. Ce match, disputé à très haute intensité, s'est joué à des détails.

Piers O'Conor marque au tout début de la prolongation l'essai qui va assommer l'UBB. Piers O'Conor marque au tout début de la prolongation l'essai qui va assommer l'UBB.
Piers O'Conor marque au tout début de la prolongation l'essai qui va assommer l'UBB. © Maxppp - Maxppp

Le match a ressemblé aux deux précédents matches de l'Union mais avec une intensité rare. Une entame mordante et autoritaire récompensée par un 13-0 en 30 minutes dans le sillage de l'intenable duo Cameron Woki-Matthieu Jalibert. Puis un coup de moins bien qui a permis aux Anglais de revenir dans la partie. Grâce à un essai en fin de première période et surtout un retour des vestiaires fracassant, Bristol a passé un 20-0 à des Girondins au bord de la rupture. mais des Girondins qui ont trouvé la force et le caractère pour arracher l'égalisation (20-20) sur un essai du talonneur sud africain Joseph Dweba.

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Un match de niveau Champions Cup

Mais la prolongation était sans doute en trop, aussi tôt dans la saison, pour une UBB qui avait tout donné. Plus frais, plus saignants dans leur jeu de ligne, les Anglais ont créé deux brèches pour s'offrir un succès logique. 

"C'était un match d'une intensité incroyable, témoigne le président Laurent Marti qui était dans les tribunes vides d'Ashton Gate. Un match de très haut niveau et l'équipe de l'UBB a fourni une résistance presque surprenante parce que eux avaient repris le championnat depuis la mi-août. Nous malheureusement on n'avait que deux matches dans les pattes et malgré cela, on a fait plus que résister."

Beaucoup de frustration pour l'UBB de Laurent Marti passée proche de l'exploit. © Radio France - Justine Hamon
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Mais ce qu'ont vécu les joueurs face à Edimbourg puis lors de cette demi-finale va indéniablement leur être utile. "On était prêts, ça se joue sur des détails, analyse le manageur Christophe Urios. Une mauvaise qualité de jeu au pied, ces vingt premières minutes de la deuxième mi-temps, sur la fin de match où on a plusieurs situations qui peuvent être favorables et qu'on n'arrive pas à convertir. Evidemment il y a beaucoup de regrets mais en même temps ce sont des matches qui vont nous faire grandir. Il faut accepter la défaite. Elle est dure, il faut l'accepter. On n'avait que deux matches au compteur..." Une sorte d'apprentissage en accéléré avant peut-être de jouer d'autres phases finales au printemps, en Top 14 cette fois.

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