Passer au contenu

Le média
de la vie locale

Publicité
Logo France Bleu

Manu Mérin tente de convaincre les amateurs de l'Aviron Bayonnais rugby du bien-fondé de la fusion

Par

Manu Mérin, le président de l'Aviron Bayonnais rugby pro, s'explique ce mardi soir au cours d'une réunion publique. Une opération déminage pour tenter d'emporter l'adhésion d'amateurs et de supporters très largement hostiles au projet de fusion avec le Biarritz Olympique. Il était ce mardi matin l'invité de France Bleu Pays Basque.

Manifestation contre la fusion Aviron Bayonnais - Biarritz Olympique à Bayonne mercredi 3 juin
Manifestation contre la fusion Aviron Bayonnais - Biarritz Olympique à Bayonne mercredi 3 juin © Radio France - Charlotte Jousserand

Au micro d'Yves Tusseau, Manu Mérin justifie à nouveau la fusion envisagée avec le BO. "D ans un tout petit territoire qui est le nôtre, à long terme la survie de deux structures professionnelles est aujourd'hui impossible ". A quelques jours du vote décisif des amateurs de l'association Aviron Bayonnais rugby, il doit tenter de convertir les membres de l'association Aviron Bayonnais Rugby, qui décideront vendredi en assemblée générale s'ils acceptent ou rejettent la fusion avec le BO.

Publicité
Logo France Bleu

Le président de l'Aviron rugby pro tient à rassurer les opposants sur la question du budget de la nouvelle structure. "Déjà il y a le partenaire principal du BO, Cap Gemini, à hauteur de 2,5 millions d'euros. L'Aviron Bayonnais conserve également l'intégralité de ses partenaires. On a parlé également de deux - trois autres partenaires importants (Axa est une piste sérieuse) qui feraient que notre budget resterait d'un conséquent montant ".

► ECOUTER | Manu Mérin invité de France Bleu Pays Basque (20 minutes)

loading

Le président de l'Aviron, qui s'expliquera ce mardi soir à partir de 18h30 au cours d'une réunion publique au stade Jean Dauger, estime par ailleurs que "l es finances de l'Aviron Bayonnais sont aujourd'hui saines. On est parti avec un budget amputé des 4 millions d'euros d'Alain Afflelou. Malgré cela on a fait une perte d'exploitation qui va tourner autour des 400.000 euros, auxquels il faut rajouter une dévalorisation des fonds de commerce que tous les clubs du Top 14 ont subi cette année ", c'est à dire "300.000 euros " supplémentaires.

Alors qu'à la fin de la saison 2013-2014, la perte était de 2 millions d'euros, Manu Mérin assure avoir réussi à rétablir la situation malgré le départ d'Alain Afflelou et sans sponsor maillot. "On avait un effectif beaucoup plus restreint cette saison et on a fait également beaucoup plus attention aux dépenses collatérales, ce qui nous a permis de finir la saison convenablement au regard des résultats de tous les clubs du Top 14 cette saison ".

A Biarritz, l'Omnisport vote aujourd'hui

A Biarritz, les 2.600 licenciés de l'Omnisport, représentant les amateurs, sont appelés à voter pour ou contre la fusion dès ce mardi soir, au cours d'une assemblée générale à 18h au stade Aguiléra.

L'info en continu

Publicité
Logo France Bleu