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Pro D2 : "Ici, ça transpire le rugby", Ronan Chambord talonneur d'un Biarritz Olympique qui retrouve des couleurs
Troisième du classement, le BO lance ce jeudi (20h45) à Perpignan le sprint final d'une saison qui marque son retour au premier plan. Arrivé cet automne au Pays Basque, le talonneur girondin espère aider son nouveau club à retrouver l'élite.

France Bleu : Biarritz est sur le podium de la Pro D2, les voyants sont au vert ?
Ronan Chambord : C'est sûr. Depuis le match d'Aurillac fin novembre (ndlr : défaite 31-20) et les deux défaites contre les promus, Angoulême et Vannes, à domicile, il y a eu un déclic au niveau du groupe. On a eu une grosse série (ndlr : huit victoires en neuf matches) qui nous a permis d'entrer dans les cinq et on fait tout pour y rester. On a manqué une occasion à Carcassonne mais on s'est bien rattrapé face à Albi pour rester sur le podium.
L'objectif, c'est de décrocher une demi-finale à domicile ?
L'objectif, c'est de terminer à la meilleure place possible. Il reste cinq matches, on va se déplacer à Perpignan, Colomiers, Mont-de-Marsan, on va recevoir Oyonnax et Aurillac. L'idéal ce serait de finir deuxième ou troisième mais la Pro D2 c'est tellement compliqué sur, d'un weekend à l'autre, tout peut changer.
Quand je suis arrivé en octobre, il y avait un peu une mauvaise ambiance autour du stade, autour du club parce que les résultats n'étaient pas trop là. Les supporters avaient un peu déserté les tribunes. Avec le rebond, je sens vraiment l'atmosphère du Biarritz olympique.
Et dès ce jeudi soir avec un déplacement à Aimé-Giral ?
On a vu les matches de Perpignan à domicile, ils mettent 30 ou 40 points à tout le monde . C'est une très grosse équipe qui n'a pas pris de point ce weekend à Dax donc on s'attend à une chaude réception. C'est une équipe très forte offensivement, qui marque beaucoup d'essais tandis qu'on reste sur 32 points pris à Carcassonne. Ça va être un vrai test et il va falloir à tout prix sortir une grosse performance.
Vous sentez que l'espoir d'un retour en Top 14 est revenu chez les supporters du BO ?
Quand je suis arrivé en octobre, il y avait un peu une mauvaise ambiance autour du stade, autour du club parce que les résultats n'étaient pas trop là. Les supporters avaient un peu déserté les tribunes. Avec le rebond, je sens vraiment l'atmosphère du Biarritz olympique. Dès qu'on commence à gagner les matches, on croise des supporters dans la rue et on sent la ferveur, l'effervescence autour du club. On croise aussi d'anciens grands joueurs, Nicolas Brusque qui est président, Jimmy Marlu, Serge Blanco...C'est une atmosphère assez spéciale, ça transpire le rugby, ça transpire le haut niveau et c'est pour ça que ce club aspire à retrouver l'élite.
Une finale d'accession à Chaban-Delmas, le stade de mon enfance, ce serait énorme
Pour vous le Girondin, une finale d'accession à Chaban-Delmas, ce serait un joli clin d’œil ?
Oui j'y pense. Il reste beaucoup de chemin avant d'en arriver là mais ce serait énorme de retrouver Chaban-Delmas, le stade de mon enfance.
Même si maintenant vous être 100% biarrot ?
Je suis arrivé en octobre pour dépanner après le départ de Romain Ruffenach à Montpellier. J'ai tout de suite joué parce qu'il y avait des blessés avant une période un peu compliquée où avec le retour d'Elvis Levi, je n'ai plus trop joué. C'est là que s'est décidé mon transfert***** car Bordeaux ne voulait plus me reprendre. J'ai signé ici, j'ai réussi à enchaîner les matches régulièrement depuis trois mois. je suis plutôt satisfait de mon temps de jeu. Même si j'ai toujours rêvé de m'imposer à Bordeaux, mon club de cœur, aujourd'hui je suis biarrot.
* Prêté par l'UBB, il s'est engagé pour deux saisons avec le BO.