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Top 14 - Amical : l'UBB se frotte à Clermont et attend la suite

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L'Union Bordeaux-Bègles affronte l'ASM ce samedi (19h) à Tulle pour son deuxième match de préparation. En essayant de faire abstraction du contexte sanitaire et des interrogations qu'il entraîne à deux semaines seulement du début du championnat.

Face à l'ASM, l'UBB s'attend à passer un vrai test physique. Face à l'ASM, l'UBB s'attend à passer un vrai test physique.
Face à l'ASM, l'UBB s'attend à passer un vrai test physique. © Radio France - Justine Hamon

Huit jours après sa nette victoire à Biarritz (48-12), l'UBB fait l'aller-retour en Corrèze pour défier Clermont et se faire une meilleure idée d'où elle en est dans sa préparation.  "On imagine l'opposition un peu plus élevée en termes de rugby mais surtout de dimension physique, annonce le centre girondin et ancien de l'ASM Rémi Lamerat. On sait en plus que Clermont est physiquement toujours au top, comme tous les clubs ils ont très bien bossé pendant deux mois. Personnellement j'ai eu quelques échos de leur préparation qui a été assez dure. Je m'attends à ce que les mecs soient prêts au moins physiquement samedi soir."

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Objectif 4 septembre

Auteur d'une entame trop timide et d'un dernier quart d'heure raté à Aguilera, l'UBB va donc devoir monter en puissance. "On a six mi-temps pour être prêts (ndlr : un dernier match aura lieu le 28 face à Bayonne) pour le match du Stade Français, rappelle le manageur Christophe Urio_s. On en a fait deux qui était correctes, cohérentes sans être exceptionnelles. Ça permettait aussi de voir comment, après six mois sans compétition, on se remettait dans un match. C'était très basique ce premier match donc là forcément on attend autre chose._"

Avec un groupe ramené à 35 joueurs (Tabidze, Flanquart, Dubié et Hulleu sont laissés au repos), l'Union Bordeaux-Bègles va tenter de rendre une copie plus propre pour être prête le 4 septembre.

Si ce premier match est reporté, je peux te dire qu'on n'ira pas au bout du championnat. Et si on ne va pas au bout du championnat pour la deuxième année d'affilée, le rugby professionnel est mort. — Christophe Urios

Pour l'instant, l'UBB fait comme si. Comme si elle allait entamer le Top 14 à Paris face à un Stade Français durement frappé par une épidémie qui touche, à des degrés moindres, d'autres clubs professionnels. Mais les joueurs savent que le spectre d'une nouvelle saison tronquée par la Covid existe. "Pour l'instant on n'y pense pas trop, explique le capitaine Jefferson Poirot.  On a fait cette préparation, on a eu l'impression d'en sortir et là on se rend compte qu'on n'en est pas vraiment sorti. Oui on a cette idée en tête mais on est surtout focalisé sur la façon de se re-préparer pour jouer des matches."

Dans l'attente de décisions, Christophe Urios prépare son équipe pour le 4 septembre.
Dans l'attente de décisions, Christophe Urios prépare son équipe pour le 4 septembre. © Radio France - Justine Hamon

Comme tout le monde, le manageur Christophe Urios subit la situation, dans l'attente de décisions qui impacteront fortement selon lui, l'avenir du rugby professionnel.  "Pour le moment on joue le 4. Après, j'espère que les instances travaillent dessus. Si ce premier match est reporté, je peux te dire qu'on n'ira pas au bout du championnat. Et si on ne va pas au bout du championnat pour la deuxième année d'affilée, le rugby professionnel est mort. Donc je pense que personne n'a envie de mourir. Il va falloir prendre une décision mais ça je ne suis pas compétent pour le faire.

En l'absence de dates de report dans un calendrier surchargé, le manageur de l'UBB se dit favorable à ce qui se fait en Angleterre. Où tout club qui ne serait pas en mesure d'aligner une équipe en raison de cas multiples de Covid aura match perdu.

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