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Top 14 - Bayonne : "Arrêter de donner des jokers à tous les concurrents" regrette Joël Rey

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Après la défaite de l'Aviron Bayonnais face à Castres à domicile ce jeudi soir (26-23), l'entraineur des avants Joël Rey évoque ce résultat, la lutte pour le maintien et les rencontres à venir.

"On n'a pas été au rendez-vous", explique Joël Rey après le revers contre Castres (photo d'archives) "On n'a pas été au rendez-vous", explique Joël Rey après le revers contre Castres (photo d'archives)
"On n'a pas été au rendez-vous", explique Joël Rey après le revers contre Castres (photo d'archives) © Radio France - Thibault VIncent

Joël Rey, le co-entraîneur de Bayonne en charge des avants, évoque la défaite de ce jeudi contre Castres à domicile à Dauger (26-23). Match en retard de la 22e journée de Top 14. Bayonne prend un point défensif. Un point supplémentaire vis-à-vis de Pau, le 13e et barragiste, désormais à quatre longueurs.

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Comment expliquez-vous la première demi-heure ?

Joël Rey : On est passés complètement à côté du début de match. Nos 25 premières minutes nous coûtent très cher. On prend deux essais, des pénalités. Ça a été trop facile pour les Castrais de marquer. Il n'y a pas à s'en prendre à qui que ce soit, c'est notre faute. On n'a pas été au rendez vous. Sur le coup d'envoi, j'ai trouvé des joueurs un peu perdus. Il y a des regrets, oui, bien sûr, parce qu'on vient mourir à trois points, mais sur la physionomie du début, c'est la logique. Cette défaite est logique. J'espère que ce point de bonus servira. Aujourd'hui, on s'est suicidé. Quand t'as les cartes en main, une victoire, ça t'aurait permis d'avoir un joker pour les journées suivantes. Entre Pau (défaite vendredi 16 avril 43-33) et ce match, on a les boules. Maintenant on va regarder les adversaires. On donne des jokers à toutes les équipes en concurrence avec nous. Le problème est là. Chaque fois, on pourrait tuer le suspense, et à chaque fois, on ne le fait pas. Faire espérer les adversaires, ça m'agace vraiment. Dans la série des mecs gentils, on est pas mal. C'est une énorme déception. 

Le positif, c'est le bonus défensif arraché à la fin ?

On a sauvé un point, mais c'est tout. J'espère que ce point de bonus défensif nous servira oui. Mais, encore une fois, on s'est un peu suicidés tout seul. J'aurais bien aimé mettre la Section à sept points, il faut les enterrer moralement. Aujourd'hui, on s'est enterrés nous mêmes. Moi, je ne parle pas que de la Section, je parle de Montpellier, je vois tout le monde. Faut toucher les autres mentalement. Qu'ils jouent sous pression. Nous, on a joué sous pression. Il faut faire jouer les autres sous pression. Alors ok, on a 3 points, mais c'est pas en arrivant là en vous disant "il nous reste 3 points d'avance, tout va aller". Non, non, non. 

Comment vous projetez-vous sur la suite ?

En deux matches (Pau et Castres) on a fait plus de cadeaux que sur tout le début de saison. Mais ce n'est pas fini. Il y a encore quatre matches à jouer. Et ces quatre matches seront d'un autre niveau que ce soir. Les joueurs sont touchés mais on va faire ce qu'il faut pour les réveiller. Il faut se réveiller, se fouetter un peu. Il faut se réveiller pour bosser. C'est comme ça. Faire des exploits... Je préfère faire un match plein que des exploits chaque fois parce que des exploits on ne pourra pas en faire quatre d'affilée.

Manuel Ordas "On a grillé deux cartouches"

"Je ne trouve pas qu'on ait déjoué car sur le peu de ballons qu'on a eus, on n'a pas été ridicules. Notre maintien passera par le jeu. On reçoit Bordeaux qui va venir également chercher des points pour la qualification. On a encore notre destin en main. On a grillé 2 cartouches (Pau, Castres). On n'a pas le droit d'en griller une troisième. Il y a clairement urgence mais on est une équipe de caractère. Il faut qu'on arrête d'être au pied du mur pour le montrer."

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