Top 14 : Bayonne victime du feu d'artifice lyonnais (52-9)
Pas de surprise ce samedi 28 décembre à Lyon lors de la 12e journée de Top 14. L'ex-leader, secoué ces dernières semaines, s'est réveillé face à une équipe bayonnaise qui ne joue pas dans les mêmes sphères. Après 50 minutes de résistance, l'Aviron a logiquement craqué (52-9).

On attendait le réveil du LOU, et on a effectivement vu le LOU. Piqués au vif par leur manageur, Pierre Mignoni, agacé par le comportement de ses joueurs, dans la difficulté, après une mauvaise série de 5 défaites en 6 matchs, les Lyonnais ont rallumé les lumières en faisant de Bayonne leur victime expiatoire (52-9) lors de la 12e journée de Top 14, samedi 28 décembre.
L'indécrottable manque de réalisme
Après un début de match tonitruant, presque parfait (17-3, 12e minute), les Lyonnais semblaient partis pour un long cavalier seul. Mais les Bayonnais n'ont pas baissé les bras et ont su rester soudés dans la difficulté. Profitant d'un temps enfin sec pour pratiquer leur jeu aéré, les hommes de Yannick Bru ont réussi à pousser Lyon à la faute (9 pénalités en première mi-temps).
Retombés dans leur indiscipline sous la pression, les Lyonnais pourtant dominateurs et plus efficaces dans leur jeu offensif, ont permis à l'Aviron de rester dans la partie (17-9 à la mi-temps). Mais les ciels et blanc ont eux aussi renouer avec leurs lacunes chroniques en ne concrétisant pas leurs occasions (2 pénalités manquées en première période, aucun essai), malgré 20 minutes en supériorité numérique.
Trente minutes de trop
Toujours dans le match à la 50e minute (17-9), les Basques ont fini par payer leurs efforts et leur inefficacité offensive (2 ballons perdus à 5m de la ligne d'en-but adverse). Le 2e essai lyonnais (Barassi, 50e) scelle l'issue de la rencontre et entame le chant du cygne bayonnais. Peyo Muscarditz et ses hommes s'écroulent après l'heure de jeu pour encaisser un cinglant revers auquel ils s'attendaient malgré tout.
Un autre morceau indigeste les attends samedi prochain à Bordeaux (20h45). Les Bayonnais devront tout faire pour ne pas attaquer 2020 comme ils ont fini 2019, même si leur véritable objectif reste la réception d'Agen (25-26 janvier) avant celle du Stade Français (22-23 février)