Top 14 - UBB : le coup que mijotait Urios
En l'emportant (29-30) ce vendredi à Castres en ouverture de la 9ème journée, l'Union Bordeaux-Bègles a ouvert son compteur de victoires à l'extérieur à l'issue d'un match qui porte la griffe de son manageur;
Samedi matin, jour de marché à Castres. Place Jean Jaurès Christophe Urios, après une bonne mais courte nuit, assure le promotion du vin issu de son château acheté cet été dans le Minervois. Epilogue d'une semaine où le manageur a su redonner du corps à son groupe.
Semaine courte, sans beaucoup de rugby, mais avec cette capacité à faire prendre conscience à ses joueurs qu'ils étaient capables de venir s'imposer sur la pelouse d'un Castres Olympique dont il connaît toutes les forces et toutes les faiblesses.
Aujourd'hui, avant le match, on a été tout le temps un peu en avance. Ce sont des signes que l'équipe est prête, impatiente.
"J'ai trouvé qu'on avait fait une très bonne semaine, explique le capitaine Jefferson Poirot. Je sais que Christophe n'a pas apprécié la mise en place mais nous de l'intérieur, on avait cette sensation que ça répondait, que ça s'envoyait. On était assez confiants. Aujourd'hui, avant le match, on a été tout le temps un peu en avance. Ce sont des signes que l'équipe est prête, impatiente. Je nous ai trouvés assez détendus et je sais que chez nous c'est bon signe. Le dernier essai ? Je ne sais pas si je le vois venir mais j'ai confiance en l'équipe à ce moment-là."
Confiants avant ce rendez-vous que Christophe Urios avait qualifié de "capital". Et prêts à se dresser face au mur castrais, à ne pas lâcher le moindre centimètre et à y croire jusqu'au bout.
"J'ai fait des bonds de six mètres, avoue Julien Laïrle, l'entraîneur des avants. Je suis assez pessimiste au moment de la pénaltouche. On arrive à maîtriser tant bien que mal ce ballon et quand je vois les premiers impacts, je me dis que les garçons ont vraiment envie d'aller chercher cette victoire. Ca fait plaisir parce que tu construis sur une énergie comme ça."
Un dernier ballon, une dernière avancée et une brèche qui s'ouvre vers l'essai libérateur d'Afa Amosa. Pour la victoire d'un groupe retrouvé et d'un manageur qui mijotait son coup depuis plusieurs semaines.