Passer au contenu

Le média
de la vie locale

Publicité
Logo France Bleu

Vic-Fezensac, la feria du toro

Par

Premier grand rendez-vous taurin de la saison dans le sud -ouest. Trois jours de fête et quatre corridas. Ouverture ce samedi soir, des toros de Cebada Gago pour Manuel Escribano, Perez Mota et le gascon Thomas Dufau.

La seule oreille de la journée coupée par le matador landais Thomas Dufau au terme d’une belle faena. Dufau extrêmement déçu suite au quiproquo de la présidence qui s’est trompée : l’arène demandait la deuxième oreille, le président accorde un tour d’honneur post mortem au toro qui ne se justifiait absolument pas, privant Dufau sans doute d’un succès de grosse envergure.

Publicité
Logo France Bleu

Il est un peu plus de vingt heures. Thomas Dufau sort de Vic rassuré sur ses capacités actuelles mais profondément affecté. La présidence selon lui s’est trompée. Alors qu’il vient d’obtenir l’oreille de son premier Cebada Gago le public continue de manifester. Et au lieu de lui accorder une deuxième oreille qui au final n’aurait rien eu d’aberrant, n’aurait pas constitué un crime de lèse éthique, la présidence octroie un tour de piste à la dépouille du toro sans que rien dans le combat du Cebada ne justifie. Une erreur à l’image d’une course plus fi que fa. Médicocre. Un lot moyennement présenté surtout pour la capitale nationale du "toro-toro", même si très en cornes, et au comportement très décevant : mou, fuyard, sans relief, sans classe. Perez Mota, triomphateur au même endroit l’an dernier passe sans brio. Escribano touche le plus mauvais lot, arrêté, sans race. Dufau coupe donc le pavillon du troisième, le seul qui avait  du jus et du fond, dans un bel exercice, le diestro landais, des deux mains, avec lenteur et profondeur. Il tue d’une entière foudroyante. Au sixième Dufau monte au front. Chaque passe est un Golgotha, un sacrifice qui exige un effort contre la raison face au danger permanent.

Publicité
Logo France Bleu