"J'ai été victime de nombreuses injustices ", la biathlète vosgienne Estelle Mougel décide de stopper le haut niveau
Après sept ans en haut niveau, la biathlète originaire de la Bresse Estelle Mougel annonce qu'elle arrête "de courir après les sélections internationales". Elle dit "en avoir assez, victime d'injustices" selon elle. Depuis trois ans, elle n'était plus sélectionnée en équipe de France.
"Je ne me sentais pas capable de le dire à haute voix alors j'ai écrit un texte que j'ai ensuite partagé sur les réseaux sociaux" explique la biathlète originaire de la Bresse dans les Vosges Estelle Mougel.
Un sentiment d'injustices
Agée de 22 ans, après sept ans de haut niveau, la jeune femme annonce qu'elle stoppe sa carrière en haut niveau, internationale, "victime d'injustices" selon elle. Depuis trois ans, elle n'était plus sélectionnée en équipe de France. Estelle Mougel explique que "la politique du biathlon français, restreint les groupes". "Marre de courir après des sélections pas toujours en ma faveur". Selon la Vosgienne, la fédération ne veut plus d'elle "on m'a fait comprendre que l'on ne me ferait pas de cadeaux et on me conseillait vivement d'arrêter". Estelle Mougel explique qu'elle ne baisse pas les bras, elle dit avoir la tête sur les épaules et pas de regret.
Son palmarès : quatre médailles en championnat de France, un titre de championne du monde, une médaille de bronze aux mondiaux, une médaille d'or et d'argent sur les championnats du monde militaire ... La jeune femme confie qu'elle n'arrête pas son sport, mais le haut niveau oui. Et pourquoi pas demain un autre sport, pourquoi pas enseigner le biathlon ?
Une décision difficile à prendre mais pas de regret
Estelle Mougel explique ne pas avoir de regret. Selon la biathlète avoir fait du sport de haut niveau lui a beaucoup plus appris que n'importe quelle école. "J'ai vécu énormément de choses , appris beaucoup sur moi". Sa décision annoncée sur les réseaux sociaux a suscité de nombreuses réactions de soutiens, dit-elle encore. Si la fédération de biathlon a réagi ? "Non", répond la jeune femme, "ils ont vu le texte je pense, mais ils ont d'autres chats à fouetter et ça doit leur faire ni chaud , ni froid" conclue-t-elle.