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Les Crêtes vosgiennes, premier gros trail alsacien depuis la crise sanitaire

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La 45e édition de ces courses très prisées entre le Markstein et le Lac Blanc se tient ce dimanche. Les organisateurs espèrent convaincre les autorités que les événements sportifs sont possibles, malgré la crise sanitaire.

Coureur, photo d'illustration Coureur, photo d'illustration
Coureur, photo d'illustration © Maxppp - .

"Il a fallu se battre." Pour Grégory Leloup, le directeur des Crêtes vosgiennes , le maintien des courses du dimanche 23 août n'a pas été une mince affaire. À force de démarches et de conviction, il a su retourner la décision de la préfecture du Haut-Rhin, qui avait dans un premier temps interdit l'événement. Cette fois, plus de doute, la 45e édition aura bien lieu entre le Markstein et le Lac Blanc. Elle réunira 1.700 coureurs, soit 200 de plus que l'année dernière. 

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Si les Crêtes vosgiennes rencontrent un tel succès cette année, c'est que les amateurs de trail rongent leur frein depuis le début de la crise sanitaire. Tous les gros événements ont été annulés. "Il y a une envie de retrouver le plaisir de la course, de se battre avec le chrono et de retrouver les copains", acquiesce Grégory Leloup.

Masque obligatoire au départ et à l'arrivée

Les organisateurs en ont bien conscience : le maintien des Crêtes vosgiennes se fait au prix d'une moindre convivialité. Masque obligatoire au départ, puis jusqu'à 100 mètres après le départ, masque obligatoire après avoir franchi l'arrivée. Les départs séquencés, par vague, remplacent le traditionnel départ massif. La cérémonie de remise des prix est supprimée, et il est demandé aux coureurs de quitter rapidement la zone d'arrivée. Une "équipe Covid" veille au bon respect des consignes.

"Si nos courses se passent bien dimanche, que les mesures sont bien respectées, qu'aucun cluster n'apparaît dans quinze jours, ça donnera un signe positif sur le fait qu'on puisse continuer à organiser ces événements", souligne Grégory Leloup. Car pour celui qui est aussi le fondateur de Team Com , une agence de marketing sportif, la pression est grande

Je n'ai pas travaillé depuis mars, on est en train de mourir économiquement

Seules une dizaine de courses sont programmées en Alsace d'ici décembre, contre une soixantaine en temps normal, avec toujours l'épée de Damoclès d'une possible annulation de dernière minute. "Si en fin d'année nous n'avons pas de signes positifs sur un redémarrage correct des événements sportifs en 2021, il y a de fortes chances que ma société dépose le bilan", conclut amer Grégory Leloup.

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