- Accueil
- Sports
- Tous les sports
- Jean-Eric Vergne veut faire retentir la marseillaise lors du premier E-prix de Paris
Jean-Eric Vergne veut faire retentir la marseillaise lors du premier E-prix de Paris
L'ancien pilote de Formule 1 va rouler pour la première fois de sa carrière en France. "Un rêve" pour le natif de Pontoise qui va courir autour des Invalides ce samedi, au cœur de Paris. Il espère d'ailleurs gagner sa première course en Formula E. Un championnat jeune mais prometteur d'après lui.

Ça ressemble à une formule 1 mais ce n'est pas une formule 1. Ne dites pas d'ailleurs le Grand Prix de Paris, la marque est déposée, c'est le E-Prix de Paris qui se court ce week-end dans la capitale autour des Invalides avec en arrière-plan la tour Eiffel. Une première pour Jean-Eric Vergne, ancien pilote de F1, qui n'a jamais couru en France. "Pour moi c'est un rêve qui vient de nulle part. En Formule 1, c'était inimaginable de rouler en France, mais aujourd'hui faire une course dans le cœur de Paris, c'est encore plus improbable." Et même si le pilote ne "verra que des murs au fil des tours" , il espère faire retentir la marseillaise dans sa ville. "Je suis un francilien, natif de Pontoise, alors démarrer devant mon public ça fait quelque chose". Reste la préparation : impossible à faire sur une route qui n'est pas une piste. Elle vient d'ailleurs d'être tout juste bitumé pour la course, alors Jean Eric Vergne s'est entraîné sur un simulateur.
Une technologie du futur
La formula E reste une discipline jeune, lancée en 2014. "Ce qui est génial, c'est qu'on roule dans une catégorie qui montre la voie. On va devenir la vitrine de ces nouvelles technologies électrique." explique Jean-Eric Vergne. Aujourd'hui les voitures utilisées roulent jusqu’à 220 km/h et les industriels travaillent pour prolonger les batteries. "Aujourd’hui à la moitié de la course, on change de voiture pour avoir des batteries neuves. On pourrait déjà finir une course avec une seule batterie mais pour des raisons de budget on ne changera pas d'autonomie jusqu'à la saison 5 de la formula E. Mais clairement on roule dans les voitures de l'avenir. C'est comme la formule 1 il y a quelques décennies, tous les prototypes sont désormais utilisés dans les voitures de tout le monde. On contribue à une planète plus verte. "
" Du bruit ? Ils ont jamais du entendre une formule E...."
Des propos que tout le monde n'entend pas. Certaines critiques se font entendre sur l'organisation du E-prix de Paris, notamment les élus verts qui parlent d'un "désastre écologique" sans parler du bruit des moteurs. "Ils ont jamais du entendre une formula E parce que ça ne fait pas de bruit. J'ai roulé avec dans Paris déjà et les passants n'entendaient rien" tranche Jean-Eric Vergne. Cette absence de bruit est même déstabilisante au début d'après le pilote . "Avant en F1 j'avais les oreilles qui bourdonnaient le soir, la ça ne m'ait jamais arrivé. Et même au départ de la course on entend les fans, la musique et lorsqu'on roule on entend le vent et le bruit des pneus, mais le moteur reste quasi-silencieux." Concernant le bitume posé sur une partie du circuit : "C'est un faux problème. L'organisation a même enlevé une épine du pied de la mairie du 7eme car ils devaient refaire une partie de la route dans deux ans. Donc sans rentrer dans la politique, je ne vois vraiment pas le problème. C'est une polémique très française".
La marseillaise à Paris ?
Lancé en formula E depuis le lancement de ce nouveau championnat, Jean Eric Vergne, toujours troisième pilote chez Ferrari en F1, espère que Paris sera un tournant dans sa saison :" Je vis une année difficile, j'ai un grand manque de résultat sur un plan sportif. Sur les 6 premières courses j'en ai terminé une ou deux seulement... J'espère ici à Paris avoir enfin de la réussite."