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Dakar 2018 : le Meurthe-et-Mosellan Stéphane Gourlia tente l'aventure sans assistance
Un Meurthe-et-Mosellan sur le Dakar ! Stéphane Gourlia, originaire de Sivry près de Custines, est au départ de l'édition 2018 de l'une des plus grandes compétitions internationales. Sur sa moto, il s'élance sans assistance. Premier coup d'accélérateur ce samedi 6 janvier à Lima, au Pérou.

Il s'appelle Stéphane Gourlia et habite Sivry, près de Custines. Il a quitté la Lorraine le 2 janvier, direction le Pérou et sa capitale Lima. Sur place, il a retrouvé sa moto, partie plusieurs semaines plus tôt en ferry. Ce samedi 6 janvier, c'est le grand départ.
"Là, vous n'êtes plus dans le canapé !"
Le natif de Nancy est monté sur sa première moto à l'âge de 14 ans. Trente ans plus tard exactement, le voilà au départ de l'une des plus grandes compétitions du monde. Stéphane Gourlia avait déjà tenté l'aventure du Dakar début 2016, malheureusement sans succès : il avait dû abandonner. "J'ai beaucoup moins d'appréhension qu'en 2016", confie le sportif lorrain.
"C'est vrai que la première fois c'est impressionnant, vous le vivez dans votre canapé depuis dix ans. Mais là, ce n'est plus la même chose : vous n'êtes plus dans votre canapé. Vous êtes sur le terrain avec des gens connus comme Sébastien Loeb ou Stéphane Peterhansel, et vous faites la même course qu'eux !"
Stéphane Gourlia (Team SG2R) a assemblé sa moto à la fin du mois de septembre. Avec un kit-rallye ultra performant. "Gros réservoirs, nouvelles suspensions et système de navigation."
Une préparation mécanique mais aussi : physique ! "Je fais une séance de sport quotidienne : de la course à pied, du vélo et de la salle de sport."
Sans assistance ? Une première
Défi supplémentaire : Stéphane Gourlia part sans assistance. C'est une première pour lui.
"A croire que ce n'était pas assez difficile. Je vais tenter le défi et aller au bout de moi-même."
D'autant que le motard s'attend à une course complètement folle. "La journée type ? C'est levé 3 heures du matin pour une course à 5 heures, détaille le Meurthe-et-Mosellan. Fin de la spéciale à 18 heures et arrivée au bivouac vers 20 heures. Là, il faut préparer la prochaine étape, faire de la mécanique, manger un peu. Donc j'aurai 3 à 4 heures de sommeil par nuit sur 15 jours."
"C'est vrai qu'avec l'adrénaline, on arrive à faire beaucoup de choses qu'on n'imagine même pas. Quand on est en course, on se transforme !"
Le Dakar 2018 commence donc ce samedi 6 janvier à Lima au Pérou. L'arrivée est prévue à Cordoba en Argentine. En tout, les coureurs vont parcourir près de 9.000 km et traverser trois pays (Pérou, Bolivie et Argentine).