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La belle performance du Loirétain Maël Nivinou à la Diagonale des Fous sur l'île de La Réunion
Ce jeune loirétain de 31 ans s'est attaqué ce week-end du 21 au 24 octobre à l'un des ultra-trails les plus difficiles au monde : la Diagonale des fous, une course pédestre de 167 kilomètres qui traverse l'île de La Réunion du sud au nord. Il a terminé 136ème en 36 heures et 13 minutes de course.

C'est l'un des trail les plus difficiles au monde : la Diagonale des fous, sur l'île de la Réunion. 167 kilomètres de course à pied, avec 10.000 mètres de dénivelé positif et négatif, le tout dans des conditions extrêmes. Parmi les 2.600 coureurs fous au départ de Saint-Pierre, au sud de l'île de La Réunion, ce jeudi 21 octobre, Maël Nivinou, un Loirétain de 31 ans.
"C'est magique"
Le Pithivérien a terminé la course en 36h13, à la 136ème place, pour sa deuxième participation. Il visait la trentaine d'heures et a largement amélioré son chrono de 2019, où il avait fini 1051ème. "Le paysage est tellement magnifique que c'est toujours des supers bons moments, comme la traversée du cirque de Mafat, c'est magique, c'est unique, les gens sont uniques aussi dedans", rembobine le Loirétain au micro de France Bleu Orléans, "après il y a un point que je retiens c'est de me faire plaisir sur les 40-45 derniers kilomètres".
Car son coach lui avait conseillé de "lâcher les chevaux" après le cirque de Mafat, "c'est dur de se retenir mais quand j'ai pu lâcher les chevaux justement, c'est là où je me suis dit que j'allais respecter mon plan de course". Il grapille des places et termine donc dans ce Top 140. "J'ai pris une grosse chute dans une descente où j'ai été touché à la rotule et j'ai eu un bel œuf mais on est tellement dans l'excitation de la course qu'on oublie les bobos et on y va", sourit Maël.
Une nuit difficile
Même s'il est plutôt satisfait de sa prestation, il retient certains moments où c'était plus compliqué. "Le plus mauvais souvenir, c'était la nuit de Marabout, la première nuit, au kilomètre 48 où il a fait vraiment très froid", raconte Maël Nivinou, "là j'ai eu un coup de moins bien, je voyais que je n'étais pas dans le plan de course, que je prenais du retard donc moralement ça fait un peu mal". Il a eu froid, mais aussi très chaud ! "Le col du Taïbit, au kilomètre 76, là il a fait extrêmement chaud et d'ailleurs beaucoup de coureurs ont abandonné ou subit des insolations donc dans ce col là c'était vraiment horrible", se souvient le Loirétain.
Il a eu quelques sueurs froides et des difficultés mais il a terminé sa course des fous haut la main.
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